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Aux pauvres habitants de l’agglo, préparer vous !

L’agglomération de Forbach, où quelques opulents en costards bien repassés, cachés derrière des portails de dix mètres, nous regardent de haut, nous la plèbe qui vit au pied de leurs murs d’ivoire.

Petit royaume pathétique de ceux qui se croient rois sans trône, rois d’une cité et d’un peuple qu’ils ont pourrie jusqu’à la moelle de part leur arrogance et de leur mépris. Oui, ces riches en fortune et pauvres d’esprit bardés de billets, qui se plaisent à toiser les « petites gens » comme on observe des bêtes de foire. Ces notables de pacotille, enfermés dans leurs maisons aux clôtures hautes comme leur vanité, qui parlent de nous comme d’une engeance à éradiquer. C’est presque fascinant, cette capacité qu’ils ont à se vautrer dans leur propre suffisance tout en méprisant ceux qui, sans eux, continueraient d’avancer.

Certains élites autoproclamées, ces puissants du pauvre royaume de la Moselle-Est, semblent avoir trouvé le passe-temps ultime : mépriser les faibles, les « moins que rien », comme ils aiment nous appeler entre deux bouchées de caviar.

Ces bourgeois pleins aux as, qui vivent accrochés à leur petit confort comme des parasites accrochés à une proie. Pour eux, la pauvreté c’est une tare, un péché originel et gare à celui qui en porte la marque ! Car il ne mérite rien d’autre que le mépris, l’oubli, le rejet. Qu’il crève, cet « assisté », ce « fainéant », ce « bon à rien », comme ils se plaisent à nous appeler dans leurs cercles fermés, bien à l’abri du bruit des usines et de la sueur des travailleurs. Ils rêvent d’un monde sans pauvres, sans nous, ceux qui leur rappellent que leur richesse repose sur des générations entières écrasées par l’injustice.

Pour eux, nous ne sommes qu’une masse invisible qui n’ont « qu’à travailler plus dur » s’ils veulent, comme eux, goûter au luxe suprême d’une piscine à jets ou d’une cuisine tout en marbre importé. Mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que tout ce marbre, toutes ces piscines et même leurs splendides voitures de luxe, ne masquent pas l’odeur du mépris dans lequel ils nous baignent, ni la cruauté qui émane de leurs discours de salon.

Parce qu’ils ne se contentent pas de vivre dans l’abondance, non, il faut qu’ils nous rabaissent, nous écrasent, nous humilient.

Certain « nobles » dans notre agglomération de Forbach se sont donc arrogé le droit de juger ceux qui ne suivent pas leur mode de vie, comme si la pauvreté était un choix, une honte, un défaut de caractère. À les entendre, nous sommes une gêne, un rouage défectueux dans leur belle machine. Et ils osent dire que « tout le monde peut réussir » facile à dire quand on est né avec la cuillère en argent dans la bouche, quand papa et maman ont payé les études et l’appart.

Mais voilà la vérité : leur monde est un théâtre grotesque où les pauvres ne sont que des spectateurs passifs. Non, nous sommes là debout, et notre voix monte, même si elle les dérange. Parce que nous, le « petit peuple », sommes fatigués de leurs ricanements, de leurs jugements sans fondement, de leur mépris. Nous réclamons un peu de dignité, un peu de justice, un peu de respect. Mais ça, c’est peut-être trop demander pour ces âmes en cristal qui ne comprennent rien de la réalité de leur propre habitant.

Et que dire de leur hypocrisie dégoûtante ?
Ils se pavanent aux galas, aux événements caritatifs, et va s’y que je te verse quelques larmes pour la « cause sociale » une farce pour soigner leur conscience déjà moisie. Ils feignent la compassion le temps d’une soirée, puis retournent dans leurs luxueux tombeaux, là où ils n’ont plus à entendre nos cris et nos souffrances. Ils doivent s’assurer que le fossé reste bien creusé entre eux et nous, nous les oubliés, les laissés-pour-compte et les indésirables.

Il est temps de réveiller les consciences, de montrer que ceux qu’ils écrasent n’ont plus envie de se taire. Parce que si notre pauvreté les insupporte, ils feraient mieux de s’habituer. Nous, les sans-grades, les sans-richesses, nous n’allons pas disparaître. Au contraire, nous allons continuer à nous battre pour un monde plus juste, quitte à détruire leurs petites tours d’ivoire.

Écoutez-bien, vous les despotes de salon, les roitelets de bas étage : nous sommes là, et nous ne partirons pas. Nous sommes la voix de ceux que vous méprisez et cette voix, elle gronde, elle s’amplifie. Et elle ne s’éteindra pas tant qu’elle ne vous aura pas fait trembler. Parce que votre monde parfait, cette illusion dorée que vous tentez de préserver, va s’effriter. Nous, le peuple de l’agglo de Forbach, les oubliés, les déclassés, nous n’avons plus rien à perdre. Vous êtes assis sur un trône de verre fissuré, et nous n’avons qu’à pousser un peu pour que tout cela s’effondre.

Alors méprisez, ricanez, … Parce que la réalité, c’est que sans nous, vous n’êtes rien.
Vous n’êtes que des ombres ternies par votre propre haine. A l’image de ce président de l’agglo qui crie a son peuple « Voter pour moi, je vous aime » et une fois en place « Crève petit peuple, soi déjà content d’avoir à bouffer ».

Ceci est la parole d’un homme, un riche qui a voulu briser, détruire, réduire au silence, pensant qu’avec la faim viendrait la soumission. Mais il ne connaît rien, cet homme dans son confort. Il ne sait pas ce que c’est que de vivre avec le frigo vide, les poches retournées, les nuits sans sommeil à compter les heures avant que la lumière du jour n’éclaire un lendemain qui n’a rien à offrir. Il ignore ce que c’est que de voir son propre reflet, vidé de toute envie, vidé de tout, avec pour seule compagnie la colère sourde qui monte, jour après jour.

Qu’il se prépare à affronter un homme dépouillé de tout, même de son humanité, car il a tout pris. Il a pris le goût de vivre à bien des personnes, l’envie de sourire, le courage de rêver, de croire en un avenir. A l’exemple aussi de FOR’FM Radio, c’est comme notre enfant du peuple, il l’a méprisé, Il a arraché jusqu’à l’honneur, la laissant comme une ombre errante dans une vie qui ne peu plus rien pour moi. Mais dans ce vide, il a laissé quelque chose qu’il n’avait pas prévu : la rage. L’envie de vengeance d’un homme qui n’a plus rien à perdre, plus rien à protéger, plus de chaînes, plus de maîtres …juste une plume ! Parce que oui, les écrits restent dans le temps, les coups c’est juste qu’un hématome, celui-là on l’oublie vite !

Ce qu’il ne comprend pas : quand il ne reste rien, il n’y a plus de peur. Quand la faim te tord les entrailles et que l’injustice te martèle le cœur, il ne reste qu’un brasier qui brûle tout sur son passage. Et ce brasier, c’est celui de tous ceux qu’ils ont piétinés, de tous ceux qu’ils ont réduits au silence.

Qu’ils se préparent, qu’ils barricadent leurs portes, qu’ils érigent des murs plus hauts encore, qu’ils creusent des fossés autour de leurs palais de pacotille, 2026 arrive jusque dans les villages. Car nous, les laissés-pour-compte, nous n’allons plus nous contenter de courber l’échine. Nous n’avons plus rien, mais nous avons cette force que leur argent ne peut acheter : la force d’un peuple qui a tout perdu sauf la volonté de se battre. Aux armes citoyens, former vos bataillons !

David SCHMIDT : Le soulèvement aura lieu !

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