David SCHMIDTForbach (57)

Forbach, un cadre de vie perdu ?

Les plus anciens se souviendront d’une époque où la solidarité était encrée en chacun de nous.
Une époque ou l’on refuser le chacun pour soi et dieu pour tous …

Les souvenirs de notre enfance marquent les liens d’une amitié qui dans le futur influe sur notre vie.
On est souvent attaché à des personnes parce qu’on a partagé notre plus tendre enfance avec ces derniers.

Cet attachement se préserve tout au long de notre vie par des attentions, des sorties, des messages ou soirées entre couples d’amis …

Sur les réseaux sociaux, certains ont créé des groupes de discussion sur leur quartier.
Cela permet de retrouver des anciens, de partager des photos …
C’est bien souvent que je voie ce message « avant c’était mieux ».

Avant nous n’avions pas de téléphone mobile. On se cherchait dehors, on avait nos petits coins, le plus important était d’être ensemble peu importe le reste. On aimé se promener dans notre ville, juste par plaisir, on n’avait pas d’argent on aimait juste être ensemble. On n’entendait pas parler de fléau de la drogue.

(Avant 1989) Dans le quartier de Bellevue, au fond de la rue Henry-Kauffman, je me souviens d’une belle époque ou si un père tombait en panne de voiture, toute la solidarité des mineurs faisait un éclat, et c’est dans une ambiance bonne enfant que la panne était résolue. Je me souviens des samedis soir sur le terrain de boules ou nos pères installaient tables et bancs justes pour le principe d’être tous réuni.

1989. Nous déméneagions au WIESBERG, nouvelles écoles, nouveaux amis, mais aussi les anciens de Bellevue qui nous rejoignent dans le quartier où j’ai eu les plus beaux souvenirs de mon adolescence. Nos premiers pas dans la musique en 1994, nos voyages grâce au Cliff … Je me souviens d’un Wiesberg où tout le monde était pote, pas de phénomène de clan. Du respect envers tous et chacun et une solidarité dans les amitiés.

À cette époque surtout, on ne se poser pas la question du vivre ensemble.

Un jour j’ai vu un post sur les réseaux sociaux qui définit bien cette époque :
Aujourd’hui, on se définit comme des blancs, des noirs, des beurs, des catholiques, des musulmans, des juifs … Avant, nous étions juste des copains …

Peuple, réveillez-vous ! On peut pas changer le monde, On peut encore changer notre ville !

David SCHMIDT

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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