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Comment reconnaitre que votre ami ne va pas bien ?

Comment reconnaitre que votre ami ne va pas bien ?

Nous avons vu que dans notre pays, le harcèlement pousse une ado jusqu’au suicide plutôt que d’en parler, mais qu’en est-il de nous les adultes ? Lorsque les personnes que nous côtoyons vieillissent, il est important d’être attentif aux signes indiquant qu’elles peuvent avoir besoin d’aide et simplement détecter une perte de concentration répété qui montre qu’elle à l’esprit ailleurs. On est pas tous né psychologue pour savoir comment interprété ces comportements mais il y a des signes !

Dans ma petite ville de Forbach, je croise des gens, je discute avec des amis de ce mal-être que l’on ne voit pas ronger le pays. Partant d’un regard vide, un manque d’intérêts, de vivre et de profiter de la vie et parfois, une tendance souvent a regarder vers le bas, fixer le parterre. En connaissant ces signes, vous pourrez leur permettre de savoir ce qui les empêche de vivre de façon digne. Parce qu’après il est trop tard, une personne peu, suite a une dépression caché, laisser en elle une partie morte, dans son cœur ou son esprit, qui fait qu’elle ne sera plus jamais vraiment heureuse. Elle continuera de s’assumer pour survivre et de garder propre, un minimum, son chez sois, mais c’est tout !

Quelles sont les situations, les facteurs de risque qui peuvent amener une personne à envisager le pire ?
Même si vous ne savez pas ce qui peut pousser un ami ou un proche à tenter de se suicider, il y a au moins quelques caractéristiques communes à connaître.

Facteurs individuels les plus évidents

Facteurs relationnels

Voici quelques-uns des signes les plus courants qui indiquent qu’une personne envisage de mettre fin à ses jours:

Le suicide peut-il être évité ?

Dans de nombreux cas, le suicide peut être évité. La meilleure façon de contribuer à la prévention du suicide est la suivante :

Les personnes qui reçoivent le soutien d’amis et de membres de la famille bienveillants et qui ont accès à des services de santé mentale sont moins susceptibles de passer à l’acte que celles qui sont isolées de tout soutien.
Que dois-je faire si une personne de mon entourage parle de suicide ?

Si votre ami ou votre proche n’est pas en danger immédiat mais qu’il parle de suicide et qu’il présente des facteurs de risque pour se faire du mal, prenez-le au sérieux. Si vous le pouvez, enlevez-lui tout objet susceptible d’être utilisé pour une tentative de suicide. Encouragez-le à appeler – ou à appeler ensemble – des services d’aide tels que la ligne d’appel d’urgence pour le suicide. Les conversations avec un conseiller qualifié et formé sont gratuites, confidentielles et disponibles 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

Si l’ami ou le proche semble extrêmement angoissé, ne le laissez pas seul. Si une personne que vous connaissez présente des signes avant-coureurs de suicide, n’hésitez pas à lui demander si elle est déprimée ou si elle pense au suicide. Écoutez sans juger. Dans certains cas, votre ami ou le membre de votre famille a simplement besoin de savoir que vous vous souciez de lui et que vous êtes prêt à l’écouter parler de ce qu’il ressent. Encouragez-le à demander une aide professionnelle.

La personne suicidaire souhaite cesser de souffrir et ne désire pas réellement mourir. En fait, la personne suicidaire est souvent ambivalente quant à son désir de vivre, mais différemment, et son impossibilité à continuer de souffrir. Et cela peut prendre différentes formes. Ce peut être des messages verbaux directs (« je n’ai plus le goût de vivre », « je vais en finir avec tout ça » …), mais aussi indirects (« je suis à bout », « je n’en peux plus », « j’ai peur de ce que je vais faire », « bientôt vous allez avoir la paix »…). Plus globalement la personne exprime des sentiments de désespoir ou de n’avoir aucun but, de se sentir piégée ou de faire face à une douleur insupportable ou d’être un fardeau pour les autres.

Mais ce sont aussi des indices comportementaux (changement radical d’attitudes, dons d’objets significatifs, diminution de la performance scolaire ou au travail, retrait, isolement, modification des habitudes alimentaires, hygiéniques, vestimentaires, consommations excessives d’alcool, de drogues ou médicaments, des prises de risques excessives, etc.…), ou encore des indices émotifs (désintérêt, perte de plaisir, de désir, tristesse, pleurs, anxiété, fatigue, apathie, découragement, sentiment d’échec et d’inutilité, manque d’estime de soi, dévalorisation, incohérence, brusques changements de l’humeur, agressivité, émotions contradictoires et changeantes, etc.… ).
Autre indice possible : un mieux-être subit qui survient après des mois de dépression, un peu comme si la personne avait retrouvé le goût de vivre et qui peut s’avérer un soulagement face à la décision prise d’en finir.

Bien que la personne suicidaire soit la plupart du temps en période dépressive, toutes ne présentent pas nécessairement des signes de dépression. Au contraire certaines personnes paraissent dures et insensibles alors que d’autres sont de bonne humeur et très actives. Ces comportements peuvent servir à cacher une grande tristesse et des pensées suicidaires.

Une personne ne se suicide pas par choix, mais par manque de choix. La personne suicidaire n’y voit là ni courage, ni lâcheté : sa vie lui est insupportable, elle a atteint sa limite de tolérance face à sa souffrance et elle ne voit plus d’autres solutions pour arrêter de souffrir.

Il se peut qu’une personne en crise suicidaire semble momentanément soulagée et paraisse de bonne humeur ou apaisée, mais cela ne signifie pas que le danger est écarté. Une amélioration soudaine dans un processus suicidaire peut indiquer une urgence élevée. Soit la personne a décidé de montrer des signes de mieux-être pour rassurer son entourage ou encore, sentant sa souffrance tirer à sa fin, elle ressent un réel soulagement. Il convient d’être très vigilant.e et tenter de vérifier quels sont les dénouements favorables à l’origine de ce changement de comportement.

Les personnes qui ont fait une tentative de suicide, ce qui devient apparent, c’est que le suicide au moment où elles tentent de le mettre en œuvre leur semble une solution très logique à leurs problèmes.

Le plus souvent, leur problème est de se sentir profondément indigne, profondément déprimé.e et/ou profondément pesant.e pour les autres. Ce qui semble irrationnel de l’extérieur, dans leur esprit est, à ce moment-là, complètement rationnel. Et cette pensée d’être un fardeau est un thème récurrent qui revient sans cesse. La recherche suggère que les personnes les plus à risque de suicide peuvent se percevoir comme un fardeau ou avoir le sentiment d’un manque d’appartenance, même s’il s’agit d’une perception erronée nuisible. Parce que ce sentiment d’être un fardeau est si fort, le suicide peut être considéré comme « non pas un acte égoïste, mais presque un acte désintéressé «, par ses victimes. Il peut y avoir une sous-estimation grossière de l’impact psychologique de ce que sera un suicide, même pour les proches, et un sentiment irrationnel que sa mort aidera les gens, même ceux qu’ils.elles.iels aiment le plus. Cette pensée est profondément éclairée par le fait d’être dans un état mental altéré pouvant être alimenté notamment par la dépression ou d’autres troubles psychologiques.

David SCHMIDT

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