Un policier français infecté par le coronavirus Covid-19 est décédé. Il s’agit du premier décès d’un membre des forces de sécurité, qui ont été déployées en grand nombre pour faire respecter les mesures de confinement visant à limiter la propagation du virus.
Le sous-officier de la gendarmerie, la police militaire française, a été identifié dans les médias comme étant Patrick G., 51 ans.
Il était en congé de maladie et avait été confiné chez lui pendant plusieurs jours dans la caserne du commissariat de Maisons-Alfort, l’un des plus grands de la région parisienne, après qu’il se soit douté de sa maladie. Les circonstances de son infection ne sont pas connues.
Son état s’est aggravé mercredi, et il n’a pas eu le temps de se rendre à l’hôpital. Il est mort chez lui. Il était marié et avait trois enfants.
La gendarmerie dit que l’officier n’a pas été en contact avec le public et qu’elle travaille à la recherche de toutes les personnes avec lesquelles il a été en contact dans le commissariat.
Les policiers sont en première ligne de la lutte contre la propagation du coronavirus, avec 100 000 d’entre eux déployés pour faire respecter les mesures d’enfermement.
Le nombre de morts continue d’augmenter
La France a enregistré 1 331 décès dus au coronavirus dans les hôpitaux, soit une multiplication par cinq en une semaine. Plus de 3 000 personnes sont en soins intensifs.
Officiellement, 25 000 personnes ont été infectées par le virus depuis le début de l’épidémie, mais comme la France n’a pas mis en place de dépistage systématique, ce nombre est artificiellement bas.
Les médecins de famille non hospitaliers ont diagnostiqué 41 836 nouveaux cas de virus la semaine dernière, selon Santé Publique France. Ce nombre ne peut être comparé aux semaines précédentes, car ces données spécifiques ne sont collectées que depuis le 17 mars.
Les régions les plus touchées par l’épidémie sont le Grand-Est, la région parisienne et les Pays de la Loire.
David SCHMIDT