Mes chers Forbachois, mes chères Forbachoises,
Ici votre journaliste satirique depuis 6 mois déjà, et oui les jours passent, l’œil aussi affûté qu’un couteau et la plume trempée dans l’encre corrosive ! Notre chère ville de Forbach, cette ville charmante où toutes les rues mènent à … un rond-point ! (il fallait bien une vanne sur les rond-points, voyons).
L’ambiance un peu morose, voire carrément dépressive qui flotte dans l’air.
Et ce n’est pas qu’une sensation personnelle. On le voit dans les regards et dans les discussions de trottoir et même dans la fréquentation des commerces.
Cette morosité ambiante, je la vis, je la sens et je la déplore.
Elle s’est même immiscée au point de pousser un de mes meilleurs amis à une tentative de suicide, il y a deux jours.
Oui, je vous l’avoue sans détour, c’est un choc.
Moi qui ai l’habitude de tourner les choses en dérision, je ne peux là qu’exprimer ma tristesse profonde. On plaisante souvent sur la “grisaille”, mais quand la réalité vient nous frapper de plein fouet, ça fait mal. Très mal.
Parlons d’un sujet sérieux bien plus sérieux que mes habituelles moqueries sur la météo locale (qui soi-disant a inventé le gris, mais c’est une autre histoire) :
Alors voilà, j’en appelle à tous les acteurs de la ville, des entrepreneurs dynamiques aux associatifs engagés en passant par les chefs de (petits) supermarchés et mêmes présidents de clubs de pétanque. Il est temps de se réveiller. Non pas pour partager un énième flyer d’une “soirée couscous-boulettes” (même si c’est toujours très bon), mais pour construire quelque chose, par nous-même.
Entreprises : force vive et moteur d’enthousiasme
Forbach regorge d’entreprises motivées, de PME et de start-up locales qui se creusent la tête pour innover malgré le contexte économique parfois complexe (en clair, plus compliqué que de comprendre la dernière demande de pré-retraite). Je vous propose de vous rassembler voir de créer un collectif et appelez-le « Forb’Action* » (Site web en cours) un nom ultra-tendance ? Ça vous verrez ça entre vous.
L’idée, mutualiser les compétences et partager les bonnes pratiques, booster l’emploi local et … penser un peu au bien-être de tout le monde.
Les associations : les âmes généreuses de Forbach
On le sait c’est dans les associations qu’on retrouve l’enthousiasme, l’humanité et une sacrée volonté de faire bouger les choses. Elles brassent des idées, des initiatives et des actions concrètes que nos politiques mettent souvent mille ans à valider. La force du terrain, la vraie.
Vous clubs de sport, associations culturelles, humanitaires, sociales, vous avez un rôle essentiel : créer du lien, de la convivialité, redonner le sourire. Ça n’a l’air de rien, mais ça illumine les cœurs et ça ranime la flamme.
Comment s’unir pour le bien de la ville ?
- Organiser des événements communs : entreprises + associations = festivals, journées découvertes, salons, expositions. Multipliez les occasions de sortir, de danser et de manger local (sain ou pas, mais bref, ensemble).
- Promouvoir la communication positive : que ce soit à travers la presse, la radio locale (la fameuse Radio FOR’FM’), ou sur les réseaux sociaux, il faut diffuser un message porteur d’espoir. Oui on peut être ironique, on peut se chambrer, mais c’est autrement plus constructif d’encourager plutôt que de descendre tout le monde en flèche.
- Soutenir les personnes en détresse : soyons clairs, l’état dépressif n’est pas un sujet “tabou” ni réservé aux “faibles”. On peut tous y passer. Sensibilisons, aidons, soyons présents, parlons ! Encourageons la création de permanences d’écoute et de groupes de soutien et si nécessaire, la mise en place d’actions pour prévenir le suicide ou toute personne en détresse émotionnelle.
Je lance ici un appel, un grand cri du cœur :
Forbach, il est temps de réveiller ta conscience collective. On râle souvent que “ça ne va pas”, que “ça tourne mal”, mais il faut bien commencer quelque part. Et la première étape, c’est de n’attendre rien de personne et c’est de se dire : Ok ça ne va pas, qu’est-ce qu’on fait pour changer ça ?
Quand j’ai appris, il y a deux jours, que mon ami avait fait cette tentative, je me suis dit :
“Eh mon vieux, pourquoi tu ne cries pas un bon coup ? Pourquoi tu ne balances pas un papier aussi piquant que possible pour secouer un peu la fourmilière ?”
Alors me voilà la plume en main, le verbe assassin et la volonté de faire bouger cette ville qu’on aime tant.
Et si finalement cette tentative (heureusement ratée, ouf !) de mon pote pouvait servir de déclencheur ?
Si elle pouvait faire comprendre à tout le monde qu’il est urgent de se mobiliser ? À travers un soutien psychologique, un dynamisme économique et une solidarité associative, je suis sûr qu’on peut redonner de l’énergie et du sourire et de l’espoir.
Alors on se prend par la main et on chante une petite chanson (même si c’est du yaourt, on s’en fiche), on organise un grand truc festif… et surtout on se serre les coudes entre nous.
Parce qu’après tout, Forbach c’est notre maison à tous.
Et dans une maison on essaie de ne laisser personne dans un coin sombre.
Courage Forbach, on est tous ensemble dans la même galère…
Mais on a tous la force de ramer vers la lumière.
David SCHMIDT
* Un petit mot sur Forb’Action :
Imaginez un grand stade (oui, un vraiment grand) où tous les acteurs de la ville, entreprises, associations, artisans, start-uppeurs fous, vendeurs de tarte flambée et même la chorale du mercredi, se réunissent pour échanger, discuter, monter des projets… le tout sans la moindre petite affaire politique qui vienne mettre son grain de sable !
C’est ça Forb’Action (www.forbaction.fr) : un espace de communication et de collaboration 100 % pur jus forbachois. Ici, on partage conseils, bons plans, opportunités d’emploi et fous rires, le tout avec pour unique objectif de redynamiser la ville et de répondre aux besoins des habitants. Bref, un grand réseau local (et pas social, on insiste !) où la bienveillance et l’esprit d’initiative règnent en maîtres
Toute démarche politique, peu importe le contexte, est strictement prohibée.
En somme : Forb’Action, c’est un peu le café du coin, version numérique et hautement coopérative.
Embarquez, venez on discute, venez on crée et on avance ensemble ! Même une soirée magique à regarder Derrick, on s’en fous ! Voila j’ai fini, sa va mieux maintenant, c’est l’heure d’un apéro …
