Le serpent de mer du jeu vidéo refait surface avec insistance. D’après l’insider Tyler McVicker, souvent bien informé sur les projets de Valve, Half-Life 3 existerait bel et bien sous une forme jouable de bout en bout. Une présentation officielle pourrait même tomber d’ici l’été, avec une sortie visée pour la fin 2025.
Ces bruits de couloir s’appuieraient sur plusieurs éléments : retours de testeurs internes, découvertes de références au mystérieux code « HLX » dans les mises à jour de Deadlock et Dota 2, et même le témoignage d’un artiste de Valve qui aurait confirmé sa participation lors d’un podcast. De quoi rallumer les espoirs des fans, même si Valve, fidèle à sa réputation, n’a rien confirmé.
Un projet terminé… mais pas tel qu’on l’imaginait
Toujours selon McVicker, Half-Life 3 ne miserait pas sur la réalité virtuelle comme Half-Life: Alyx.
Le cœur du gameplay reposerait plutôt sur une génération procédurale contrôlée, un système similaire au “Directeur” de Left 4 Dead 2 : ennemis, ressources et situations changeraient dynamiquement, tout en laissant intacte la trame principale, toujours écrite à la main. Une approche bien différente des anciennes tentatives de Valve, qui avaient exploré un jeu entièrement procédural avant d’abandonner l’idée en 2014 à cause des limites du moteur Source 2.
Autre rumeur qui affole les forums : l’univers de Portal pourrait s’inviter dans l’histoire, avec une possible apparition de Chell. Le scénariste Erik Wolpaw aurait même déclaré vouloir se pencher sur Portal 3 une fois Half-Life 3 bouclé. Mais pour l’instant, silence radio du côté de Bellevue.
Mythe ou nouvelle ère pour Gordon Freeman ?
La différence majeure avec toutes les vagues de rumeurs passées, c’est que le jeu existerait aujourd’hui dans une version complète, en phase d’optimisation et de polish. Jamais un projet Half-Life n’aurait été aussi avancé, assure McVicker. De quoi alimenter encore un peu plus la légende, les théories… et les éternels memes sur Gabe Newell.
Reste à savoir si l’hiver 2025 marquera la fin du mythe ou le début d’un nouveau chapitre pour Gordon Freeman.