David SCHMIDTFlashPsychologie

Pourquoi les enfants ont-il honte de leurs parents ?

Vous parlez de jeunes gens gênés par leurs parents ?
Vous parlez de jeunes adultes qui ont honte de la façon dont leurs parents ont voté ?
Ou tu parles d’adultes qui ont honte de leurs parents âgés ? Cela fait une différence.
Ou on parle d’adultes qui avaient honte de la façon dont leurs parents s’habillaient, se comportaient, parlaient, etc.

J’ai entendu parler de gens qui ont honte de leurs parents parce qu’ils travaillent comme agent de voirie ou qu’ils ne gagnent pas beaucoup d’argent. C’est une façon de penser superficielle, et la plupart des enfants ne critiquent plus leurs parents quand ils vieillissent parce qu’ils réalisent que le monde n’est pas aussi simple qu’ils le pensaient.

Ceux qui adulte continuent d’avoir cette honte sont, à mon avis, trop concentrés sur ce que les autres pourraient penser. Cela montre un manque d’empathie. Parfois, les enfants héritent de cette attitude de leurs parents, parfois de leurs entourages.

Il arrive parfois qu’un parent fasse quelque chose de mal sur le plan moral ou éthique. Dans ce cas, avoir honte d’eux pourrait être un signe de morale supérieure. Par exemple, si votre parent est un criminel, il serait raisonnable d’avoir honte. Cela ne veut pas dire que vous n’aimez pas votre parent, mais vous pouvez avoir honte de ses actions.

Les pères et les mères, autrefois des héros pour leurs filles et leurs fils, se sentent soudain devenus rasoirs aux yeux de leurs enfants. C’est un revirement émotionnel soudain et déroutant qui mène inévitablement à des malentendus et souvent à des confrontations.

« L’adolescence commence par la perte. Nous perdons cette adorable enfant. Et nous n’aurons plus jamais cette petite personne comme elle était auparavant. Fini des parents merveilleux et parfaitement idéalisé.

Le delta entre la perfection et la réalité est, comme tous ceux qui ont déjà eu une interaction sociale le savent, où l’embarras se produit. Les enfants changent naturel d’attitude qui survient entre 9 et 13 ans. Au fur et à mesure que les enfants deviennent plus indépendants, ils rejettent à la fois les contraintes et le soutien de leurs parents dans le but de se forger une identité unique. Il en résulte une surcompensation prévisible et parfois blessante.

Le fait d’être avec nous ne convient plus si les enfants veulent atteindre les deux grands objectifs de l’adolescence. C’est en particulier parce que ces deux objectifs, « avoir assez de détachement pour qu’ils forment enfin une indépendance fonctionnelle et assez de différenciation pour qu’ils aboutissent à une identité individuelle appropriée », demandent un travail immense.

C’est d’autant plus vrai que l’identité de l’adolescent est autant une question d’acceptation de soi et cette acceptation exige une compréhension approfondie des normes sociales.

– « Tant qu’on ne connaît pas les règles, il est difficile d’être embarrassé par quelque chose  »
– « Les adolescents sont hyper-sensibles aux normes sociales, ils sont constamment à l’affût des violations des     normes sociales par eux-mêmes ou par d’autres personnes. »
dit le Dr Skyler Hawk, qui fait des recherches sur les émotions et l’adolescence à l’Université chinoise de Hong Kong.

Le problème, c’est que si les adolescents sont à l’écoute des normes sociales, ils sont aussi incroyablement égocentriques, naïfs dans l’analyse de ce qu’ils observent, prêts à agir selon les caprices d’un public imaginaire et parfois l’avis des copains/copines est plus important que le sien. « Ils ne se rendent pas compte que tous les autres élèves de ce collège pensent la même chose « , dit Hawk. « Ils pensent tous que tout le monde les regarde à la place des autres. »

La difficulté d’un enfant à s’intégrer dans un milieu scolaire et parfois la résultante d’un échec scolaire. Un enfant qui essaie de devenir un individu est bloqué par son père ou sa mère, on veut qu’il reste le même enfant adorable. À l’extérieur, un auditoire imaginaire regarde attentivement l’enfant enfreindre les normes sociales en exprimant son exaspération avec un adulte.

D.S: Tout le raisonnement d’un enfant se créer sur une personnalité lui permettant d’accéder à la popularité est de la maintenir, peut importe l’avis des parents qui sont déjà rangé en second rang, et fondamentalement ridicule. Les enfants banalisent à mettre les parents dans l’embarras et c’est grave. Ce n’est pas loin de l’humiliation, ce n’est pas loin de la honte, pour nous parents qui voyons notre enfant comme le plus adorable au monde. Les parents s’efforcent de comprendre des indices et d’apporter des changements de comportement afin de minimiser l’impacte sur les enfants à la crise d’adolescence puis avec le temps, parfois les nuages ce dissipent pour laisser place a une bonne entente, parfois l’adolescent quitte le cocon familiale à sa majorité, croyant qu’il va être libéré … A quel prix ?

L’adolescence créera une séparation inévitable. Les parents ne peuvent pas surpasser les hormones ou la psychologie du développement. Ainsi, afin de maintenir tout lien significatif, les parents devraient éviter de se plaindre ou de se moquer des enfants gênés, même s’ils se comportent de façon absurde.

Les parents doivent ouvrir les portes, ils doivent trouver de nouvelles façons d’être avec leur enfant. Et si cela signifie de leur faire un câlin pendant un temps approprié, loin des regards indiscrets, il faut savoir que c’est pour le bien de tous.

Source: Carl Pickhardt, Dr Skyler Hawk

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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