Site icon David SCHMIDT

Les permanences d’élus LREM vandalisées en Moselle

C’est la mosellane  qui dénonce un “acte de vandalisme” et d’”intimidation”, sa permanence ayant été visée par un jet de pierre samedi 29 janvier.

Le 29 janvier, tandis que des opposants au pass vaccinal manifestaient dans plusieurs villes de France, la permanence de la députée LREM Isabelle Rauch a été dégradée à Thionville en début d’après-midi.

Selon son collaborateur, cité par Franceinfo, une pierre a été lancée à travers la vitrine, ce qui a déclenché l’alarme. Personne n’était à l’intérieur, a ensuite précisé l’élu qui envisage de porter plainte lundi.

Si l’enquête a été ouverte pour retrouver le ou les responsables, la députée a pointé sur BFM TV “une minorité” qui n’est pas d’accord avec la politique du gouvernement.

D’après elle, c’est “une acte inacceptable”, ainsi que le “symbole d’un dialogue rompu” et d’”une attaque contre la démocratie et l’idéal de la République”.

“Face à la haine et aux intimidations, nous ne devons rien lâcher!”, a-t-elle souligné sur Twitter.

Victime de harcèlement en ligne

Entre le printemps et la fin de l’été 2021, la députée a été victime d’harcèlement moral en ligne. Selon le parquet de Paris, le groupe antivaccins “V_V” s’en trouvait à l’origine. Huit de ses membres ont été interpellés et mis en garde à la mi-janvier 2022.

La permanence du député Christophe Arend vandalisée plusieurs fois à Forbach.

La permanence du député du bassin houiller mosellan a été plusieurs fois dégradée, en 2019, 3 fois en l’espace d’un mois et demi. Christophe Arend (LREM) dit rester déterminé à réformer le pays, mais en même temps de plus en plus agacé.

Les vitres de la permanence du député LREM Christophe Arend à Forbach (Moselle) ont été brisées pour la troisième fois depuis le mois d’août, a indiqué dimanche 22 septembre le député. “Nouvelle dégradation de notre permanence parlementaire #lâcheté #violence #anonyme”, a écrit sur Twitter Christophe Arend.

Des publications accompagnées de photos de trois vitres caillassées en leur centre. “Les dégradations ont été faites par jet de pavé dans la vitrine. Il n’y avait aucun tag ni revendication”, a indiqué la direction départementale de la sécurité publique. Des vitres de sa permanence de Forbach avaient déjà été brisées, sans qu’aucune revendication ne soit visible. Le député avait porté plainte.

Pendant l’été 2019, des permanences de députés ou des locaux du parti LREM avaient été tagués, voire saccagés après la ratification à l’Assemblée nationale le mois dernier du Ceta, traité controversé de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, suscitant une condamnation de l’ensemble de la classe politique.

David SCHMIDT

Quitter la version mobile