Politique

Nicolas Dupont-Aignan

Debout la France

Nicolas Dupont-Aignan, né le 7 mars 1961 à Paris 15e, est un homme politique français.

Énarque, il est successivement membre du Rassemblement pour la République (RPR), du Rassemblement pour la France (RPF) et de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), avant de fonder en parallèle et de prendre la présidence de Debout la France (DLF) — anciennement Debout la République (DLR) —, courant politique qu’il transforme en un parti se réclamant du gaullisme et du souverainisme.

Il est maire d’Yerres (Essonne) de 1995 à 2017 et député de l’Essonne depuis 1997.

Candidat aux élections présidentielles de 2012 et de 2017, il recueille respectivement 1,79 % et 4,70 % des suffrages exprimés. Dans l’entre-deux-tours de l’élection de 2017, il conclut une alliance de gouvernement avec Marine Le Pen, qui devient caduque après l’élection d’Emmanuel Macron. Tête de liste DLF, il se présente sans succès aux élections européennes de 2019.

C’est sur TF1, fin septembre 2021, que Nicolas Dupont-Aignan a levé le voile sur ses ambitions. Pour la troisième fois, le président de Debout la France, âgé de 60 ans, présente donc sa candidature à l’élection présidentielle afin que “les Français aient le choix” parce selon lui “80% d’entre eux ne veulent pas du duel Macron-Le Pen”.

Son alliance avec Marine Le Pen. Le député de l’Essonne n’avait obtenu que 1,79% des voix en 2012 mais en 2017, avec un million de voix supplémentaires, ce dernier atteint 4,70% soit juste en dessous de la barre fatidique des 5% qui lui aurait permis de se faire rembourser ses frais de campagne. Dans l’entre-deux-tours, Nicolas Dupont-Aignan conclut une alliance de gouvernement avec Marine Le Pen. La présidente du Front national, futur Rassemblement national, promet de le nommer Premier ministre en cas de victoire. Mais l’élection d’Emmanuel Macron réduit à néant leurs ambitions et sonne le glas de leur alliance.

Un parcours classique à droite. Nicolas Dupont-Aignan ne vient pas de l’extrême droite, mais de la droite. Celui qui est maire de Yerres (Essonne) de 1995 à 2017 s’engage au Rassemblement pour la République (RPR) où il devient secrétaire aux fédérations sous la présidence de Philippe Séguin en 1998. Un an plus tard, il est remplacé dans ses fonctions pour s’être prononcé contre la ratification du traité d’Amsterdam et opère un rapprochement avec les souverainistes dont Charles Pasqua. En février 1999, il fonde le groupe Debout la République au sein du RPR avant de quitter son parti quelques mois plus tard. Il s’engage alors au Rassemblement pour la France de Charles Pasqua qu’il quitte en 2000. Il revient dans le giron de la majorité présidentielle en 2002 avec la réélection de Jacques Chirac et est élu député de l’Essonne dans la foulée. Il adhère à l’UMP dès sa création et se distingue en 2005 lors de la campagne pour le non au référendum européen. Il quitte l’UMP en 2007 et crée un an plus tard le parti politique Debout la République qui deviendra Debout la France.

Les 100 mesures. Nicolas Dupont-Aignan annonce 100 mesures “pour rendre aux Français leur liberté et à la France son indépendance”. Il promet d’abord la suppression de l’état d’urgence sanitaire et “des mesures liberticides comme le passe sanitaire ou vaccinal”. Le candidat assure aussi qu’il recourra au référendum sur plusieurs sujets clés et qu’il instaurera le référendum d’initiative populaire ou citoyenne (RIC) à partir de 500 000 signatures.

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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