Politique

Qui est Stéphanie Rivoal ?

Diplômée de l’ESSEC (1990-1993)

Stéphanie Rivoal, 49 ans, est diplômée de l’ESSEC (1990-1993).

Elle a débuté sa carrière en tant qu’analyste financière chez Goldman Sachs à Londres de 1993 à 1994.
Après une décennie dans la banque d’investissement – notamment en tant que Senior Vice-President de JPMorgan Chase à Londres – elle a décidé de quitter la finance en 2003 pour se consacrer pleinement à l’une de ses passions : la photographie.

Certaines de ses photographies sont venues illustrer plusieurs livres sur Paris ou encore sur Londres.
Deux ans plus tard, elle s’est impliquée dans Action Contre la Faim (ACF) et a effectué une mission au Darfour en tant que coordinatrice.
Cette expérience marquante a donné lieu à la publication de son premier ouvrage intitulé Darfour, dans lequel elle combine texte et photographie.
Membre du conseil d’administration de l’ACF depuis 2007, trésorière puis vice-présidente, Stéphanie Rivoal a été élue présidente de l’association en 2013.
Elle a reçu également le grade de Chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur en 2015, en reconnaissance de ses 21 années de service et de son profond engagement envers la cause humanitaire.
En 2016, elle a été nommée Ambassadrice en Ouganda, avant de prendre ses fonctions de Secrétaire générale du Sommet Afrique-France.
Stéphanie Rivoal, outre son mandat chez Colas, est membre du Conseil de surveillance de la société Meridiam.

Paris tente de séduire les diasporas autant que les décideurs africains alors que la reprise post-covid s’amorce avec la mise en place des plans de relance économique. Stéphanie Rivoal, ancienne ambassadrice de France en Ouganda, se livre sans concessions et dresse une perspective pour l’avenir des relations entre la France et les pays du continent.
On met souvent en avant le rôle et l’influence de la France dans le monde. Quel est votre regard sur son évolution, ses grands défis et l’état des institutions ?

Quand j’ai pris mon poste d’Ambassadrice de France en Ouganda, je pensais sincèrement que mon pays importait peu aux Ougandais. J’ai découvert que tout le monde à Kampala ou presque connaissait le « Bastille Day », nom donné à notre fête nationale du 14 juillet. Pour les Ougandais, les Français sont des révolutionnaires courageux, des guerriers, mais aussi des sportifs qui gagnent des coupes du monde, des médailles d’or. La France pour les Ougandais, c’est la beauté, la culture, les parfums, Paris, mais aussi des ingénieurs, des philosophes, des artistes. J’étais venue en me disant qu’il fallait que je fasse connaître la France et j’ai découvert une véritable estime et admiration pour mon pays. A l’inverse, peu de Français connaissent l’Ouganda. Et c’est dommage d’ailleurs, car c’est un pays fascinant, la Perle de l’Afrique comme disait Winston Churchill. Ce que je veux dire, c’est que la France rayonne à l’étranger en étant tout simplement la France. Cela peut nous donner une posture attentiste, arrogante alors que notre ADN est de créer, d’avancer, de bouger, un ADN que l’on oublie trop souvent.

Pour continuer à rayonner, à jouer un rôle décisif à l’international, la France doit à mon sens être plus humble, moins arrogante dans son attitude tant dans le domaine des relations publiques que dans le secteur privé. La France reste encore dans une posture, sans le voir vraiment, de donneuse de leçons, avec une capacité d’écoute réelle faible et une approche péremptoire. Il y a un logiciel à changer en profondeur, au-delà des mots, dans les actes. Un exemple : au Sahel, la présence de la France est perçue comme une force d’occupation. La question n’est pas de savoir si les Africains ont tort ou raison, la perception est bien là donc elle est juste. La France n’a pas réussi à mieux écouter les gens, elle est restée au niveau des élites, qu’elle connaît bien, voire trop. Elle a d’ailleurs sommé les présidents et leurs armées de sécuriser leurs propres territoires, de faire taire la contestation anti-française mais ils n’avaient pas la capacité de le faire. On ne demande pas à quelqu’un de vous donner ce qu’il ne peut pas vous donner. Les demandes de la France doivent être en ligne avec la capacité et la volonté des pays, des élites et des peuples. Et la preuve est là, les opérations Barkhane et Sangaris ne sont pas de francs succès. Il manque une compréhension plus profonde des peuples, des capacités des autorités, des élus et enfin d’une stratégie globale, intégrée avec un volet de développement économique central. Sans cela, le Sahel sera notre Afghanistan et notre influence à l’international s’en verra abîmée comme celle des Etats-Unis aujourd’hui.
A travers votre parcours, vous avez endossé le rôle de travailleur associatif, présidente d’ONG internationale, ambassadrice de France et secrétaire générale du sommet Afrique – France. Selon vous, comment peut-on sortir de l’ambivalence entre le fruit de l’histoire Franco-Africaine, parfois souvent non assumée, et la nécessité très actuelle pour la France d’être reconnue comme un partenaire incontournable ?

Je partage complètement votre diagnostic : ambivalence à lever et position de partenaire de premier plan à proposer, affirmer.

Cela me fait penser à une anecdote. Quand j’étais en déplacement au Cameroun pour faire la promotion du sommet Afrique-France 2020 (annulé pour cause de Covid), une conférence de presse a été organisée à Douala chez le Consul. Les journalistes camerounais n’ont pas leur langue dans leur poche et peuvent être très vindicatifs envers la France. On se souvient de l’interpellation du président de la République par un militant camerounais au Salon de l’Agriculture. Lors de la conférence de presse de Douala, je parle des objectifs du Sommet, résolument axé sur le développement économique avec des partenariats entre entreprises françaises et camerounaises. L’un des journalistes m’interpelle et me dit de manière vindicative : « Vous avez un agenda caché, tout cela, c’est pour obtenir des contrats pour les sociétés françaises en Afrique ! ». Je lui ai répondu : « Absolument, c’est l’objectif et il n’est pas caché. La France veut faire de l’Afrique sa priorité économique. Nous avons des projets à proposer à des partenaires locaux, nous voulons être plus présents, créer des emplois locaux. » Il a été décontenancé car je lui disais tout simplement la vérité. Il n’y a pas de mal à défendre de manière transparente ses intérêts et ceux de nos entreprises à l’international. Les autres le font tout autant et parfois au détriment des peuples et des gouvernements. Ce qui est décrié par les Africains d’Afrique francophone, notamment, ce sont les relents de françafrique, les arrangements entre les entreprises françaises et les autorités locales, les soupçons de prix trop chers, de marchés captifs. Il faut assainir cette situation et être clair sur nos objectifs.

La France est le meilleur allié de l’Afrique, notamment francophone, à long terme, mais je suis d’accord que pour avancer ensemble, il est nécessaire de voir un changement de posture, d’attitude de la France (tous acteurs confondus) et aussi une affirmation africaine de ses priorités et de sa stratégie. Il est pour moi possible à moyen terme de bâtir ensemble plus d’activité économique locale, plus d’emplois, plus d’alliances. Un dernier exemple : la souveraineté industrielle. En France, c’est un sujet qui monte. Il est temps ! Mais on n’y voit pas encore clair sur ce qui doit être produit en France, en Europe, ailleurs. Il faut en finir avec le seul guide du produit le moins cher. Il faut réfléchir aux alliances industrielles à bâtir. Et je pense que la France a tout intérêt à conclure des alliances de production de certains produits en Afrique plutôt qu’en Chine avec à la clé des contrats garantis d’un côté et des investissements et transferts technologiques (avec de la formation) de l’autre. C’est cet avenir que je vois entre la France et l’Afrique.
Le sommet Afrique-France, avant la Covid, se voulait très inclusif avec une place très forte pour la société civile. Quel message souhaiteriez-vous faire passer à la nouvelle génération ? Aux étudiants, aux entrepreneurs, aux responsables associatifs ?

Qu’ils doivent être dedans plutôt qu’en périphérie. On voit souvent des forums dédiés à la société civile, aux jeunes ou aux entrepreneurs. Mais ce n’est pas en les mettant ensemble que les choses vont avancer, c’est en les mélangeant aux autorités publiques et au secteur privé. Je voyais un Sommet du mélange des gens et des genres. Parler écologie et économie, avec des entreprises et des ONGs sur les mêmes sujets comme les déchets par exemple ou l’énergie. Ce ne sont pas des ennemis, les unes ne pensant qu’au profit et les autres n’ayant aucune vision économique. C’est en mettant tous les acteurs dans le même lieu, proches, que les vrais dialogues étaient censés se lancer, avec une meilleure écoute et des solutions communes. J’y croyais vraiment. Cela n’a pas vu le jour malheureusement. On avait prévu 200 conférences avec des voix tout à fait nouvelles, des représentations de tous les pays (sauf l’Erythrée). L’ouverture et le dialogue étaient au cœur du dispositif. Les présidents n’étaient pas enfermés dans une pièce en huis-clos dont rien ne sort vraiment d’ailleurs mais au contact des acteurs qui constituent leur pays et le bâtissent. 1000 entrepreneurs avaient été sélectionnés pour être présents avec une parité homme-femme parfaite. Je suis sûre qu’une énergie énorme se serait dégagée de l’événement et que cela aurait changé la donne pour la relation France-Afrique, mais aussi dans les pays pour les peuples.
Toute cette énergie, cette population très jeune, ces projets sont souvent limités par l’accès à des capitaux, avec une image du continent comme une terre d’investissement encore très/ trop risquée. Vous qui avez été confrontée à cette problématique via différentes responsabilités, comment sortir de cette image et de ces blocages ?

Je pense que l’argent pour l’Afrique est là, à portée de mains. Il manque des projets bien montés, un appétit au risque plus fort, une confiance plus solide dans les gouvernances locales. Il ne s’agit pas de demander plus d’argent. Il s’agit de soutenir les projets et les rendre plus solides. Un bon business plan attirera les financements, même dans un pays risqué. Des garanties seront demandées mais les investisseurs, les banquiers sont là pour prendre des risques. Ce que je trouve dysfonctionnel, c’est l’attitude de certains financeurs. Oui à la rémunération importante mais sans le risque. Il faut voir aussi que les Etats empruntent sur leurs marchés financiers locaux, ce qui les assèchent. Je pense que les banques doivent reprendre leur rôle de financeurs de l’économie réelle avec une prise de risque, avec des petits dossiers d’entrepreneurs à soutenir. Il y a une forme de paresse dans certains établissements financiers qui cherchent les gros clients et ne remplissent plus leur rôle de développement économique.

Concernant l’image, c’est vrai que les préjugés et les stéréotypes persistent. Il faut des « success story », et il y en a. Je suis membre du conseil de surveillance de Meridiam, fonds à impact qui finance de grands projets sur le continent. Si le projet est bien ficelé, Meridiam finance. Le risque est là et certains projets n’aboutissent pas, alors que cela fait partie du métier de fonds d’investissement. Prendre du risque, évaluer des projets, les financer, en réussir la majorité et s’autoriser à ne pas en réussir d’autres. L’échec est inhérent à la démarche d’entreprise. Idem chez Colas, tous les projets ne fonctionnent pas mais ils continuent à mener des projets sur le continent. Je pense que l’Afrique est le continent de l’entreprise au sens noble du terme, de la prise de risque mais aussi des opportunités comme nul par ailleurs. Pour la suite, il faut donc que les projets sont mieux préparés, que les entrepreneurs se forment à monter des business plans convaincants, à s’entourer de collaborateurs, d’experts sérieux. Et de l’autre côté, un lobbying doit être fait pour les banques et les financeurs prennent plus de risque.
Ces relations Afrique – France sont souvent analysées par le biais monétaire et la dépendance de l’Union économique et monétaire ouest-africaine au Franc CFA. Quel est votre regard sur l’évolution de ce lien qui perdure ?

Si les pays africains veulent changer le système, je ne pense pas que le président français n’ait jamais dit non. Maintenant, il faut que les Africains se mettent d’accord sur le nouveau système. Et c’est là que ça coince. Il ne faut pas (encore) mettre cela sur le dos de la France. Un conseil : une monnaie est un outil économique majeur mais elle ne repose que sur la confiance. Les investisseurs doivent avoir confiance en la gouvernance locale, la réalité de l’économie du pays sans crainte de confiscation, dévaluation subite, contrôle de capitaux etc. Le nouveau système doit être très solide. On voit les ravages d’une monnaie faible en Ethiopie par exemple. Le marché noir des devises est florissant. Prendre le temps de bâtir un système financier solide, amarré aux économies les plus sûres de la zone est indispensable pour que l’Eco soit véritablement l’outil d’une prospérité africaine. Je salue ce changement en cours, il est nécessaire et demandé à juste titre par les populations. Mais ce ne sera pas une baguette magique. La planche à billets n’est pas toujours la bonne solution pour booster l’économie. Une attention très particulière sera portée par les investisseurs extérieurs sur la gouvernance des réserves, les règles d’émission et surtout la bonne gouvernance, en d’autres termes, la baisse de la corruption dans les pays concernés. C’est une étape majeure, elle est risquée mais est une opportunité unique de construction, d’intégration africaine. L’étape suivante est de bâtir une économie réelle solide avec des stratégies claires, notamment en agriculture, et en industrie locale. C’est là que les Etats doivent concentrer leurs efforts, non pas seulement en facilitant les investissements directs étrangers qui ensuite ont le champ libre de monter telle ou telle entreprise mais en donnant un cap, des priorités claires et réfléchies. J’irai jusqu’à dire que la France doit avoir la même approche, ce n’est donc pas un conseil spécifique à l’Afrique, c’est une approche en laquelle je crois profondément.
Si on fait le lien avec votre parcours que vous avez démarré en banque d’investissement, comment avez-vous su capitaliser sur cette expérience pour nourrir un engagement ancré dans une réalité économique complexe ?

Je connais les entreprises, c’étaient mes clients quand je travaillais en banque d’affaires. J’ai ensuite agi dans le monde militant pendant 11 ans chez Action Contre la Faim et enfin j’ai servi mon pays dans la diplomatie en étant agent de l’Etat. Ce sont trois visions différentes, trois prismes qui ont enrichi mon analyse des situations. Chacun souvent voit les choses de sa fenêtre, c’est bien naturel. Mes premières années de carrière en banque d’affaires américaines et françaises m’ont donné le goût de l’effort, de l’exigence, mais aussi une compréhension solide des enjeux du secteur privé, des entreprises. Dans un autre genre, travailler dans le monde associatif m’a donné le goût de l’engagement, du sens de l’action et de la défense des valeurs républicaines et des droits humains. Cela a consolidé ma boussole morale. J’ai aussi compris en étant en prise directe avec les agriculteurs du monde combien les enjeux écologiques devaient être au cœur des politiques sans perdre de temps, ce qui d’ailleurs n’a pas été le cas depuis 15 ans. Ces expériences m’ont permis, je l’espère, de soutenir de manière pragmatique les entreprises françaises à l’étranger pendant mon mandat d’ambassadrice. Elles m’ont aussi convaincue que le développement économique durable et un Etat stratège fort et sûr de la direction à donner à son pays étaient les fondamentaux de l’avènement des droits humains et des valeurs humanistes et républicaines qui m’animent. Il faut être réaliste. Marteler que les droits doivent passer devant tout dans un pays gangréné par la pauvreté, le désespoir, l’insécurité ne fera pas en sorte qu’ils existent sur le terrain. Dans mes actions, je me donne l’objectif de voir des résultats concrets. Si ça ne marche pas, on ne recommence pas comme avant, on réfléchit et on repart avec autre chose, qui marche pour les gens, pour la planète.

Ces expériences m’ont aussi appris que l’écoute des autres, aussi différents soient-ils, est la clé du succès, de la réalisation effective d’un projet. Ce n’est pas en imposant fermement que l’on mène des réformes, des transformations. C’est en emmenant la majorité des gens avec soi. Pas la totalité mais la majorité. L’écoute, c’est aussi accepter de changer d’avis, de cap, de méthode, se défaire de son arrogance, faire preuve d’humilité. Ce n’est pas facile mais ça marche dans les faits.

Si la réalité économique est complexe, il faut justement se poser, écouter, réfléchir, travailler à un plan de long terme. Mes expériences professionnelles qui étaient aussi des expériences humaines m’ont fait comprendre l’importance du temps long, de la préparation, de la prospective, de l’écoute, de la réflexion stratégique et de l’inclusivité, comme méthodes de travail efficaces et pragmatiques. Le but est de trouver des solutions qui fonctionnent.
Vous avez aujourd’hui intégré différents conseils d’administration mais êtes finalement assez libre, quelle forme prendra votre prochain engagement ?

J’aime la liberté, c’est tout à fait vrai, ma liberté d’action, de parole, d’engagement. Je suis honorée de la confiance que me font de grands groupes pour siéger dans leurs conseils de surveillance ou d’administration. Cela me permet de rester au contact de la réalité des entreprises. Cela me laisse aussi du temps. J’ai envie de m’engager en politique. C’est sans doute un projet un peu fou en France, quand on n’a jamais été élue (quoique j’ai été élue de multiples fois au conseil d’administration d’Action Contre la Faim puis comme trésorière, vice-présidente et présidente, ce qui m’a appris ce que pouvait être la politique !) et je vois bien mes faiblesses pour ce projet. Je ne suis pas connue, visible. Je n’ai pas un gros parti derrière moi. Mais j’ai envie de contribuer au débat en France sur les sujets qui, à mon sens, devraient nous animer en priorité. C’est à dire les conditions de notre vivre ensemble, la transition écologique, la stratégie industrielle, l’innovation à soutenir, la réforme de fond à mener sur l’éducation, la prévention comme politique de santé, notre rôle dans la construction de l’Europe, les enjeux de défense notamment pour les opérations militaires extérieures, notre position à définir vis-à-vis de la Chine, la défense de nos valeurs et des droits. Je ne crois pas que l’immigration doit être au centre de la prochaine campagne. Je pense que le problème n’est pas là, il est dans l’affirmation de nos valeurs et de notre modèle républicain qui n’est pas négociable quand on vit en France. Jeter l’anathème sur les étrangers, c’est facile et faux. C’est sur le Vivre Ensemble qu’il faut travailler. Et surtout recommencer à réfléchir, débattre sur des faits, remettre de l’intelligence humaine, du bon sens dans les propositions et enfin avoir une exigence : que les diagnostics soient bien posés et que ce qui est proposé fonctionne. Les effets de manche des personnalités politiques ont fatigué, à juste titre, les Français qui sont désabusés. On peut les comprendre. Les programmes manquent cruellement d’imagination. Proposer encore et encore un modèle de croissance classique ne marche pas, ni sur le volet économique, social, ni sur la souveraineté et encore moins pour l’environnement. Le temps de la remise en question de notre mode de vie et notre avenir est venu, et les Français n’ont pas à avoir peur. Notre histoire nous a montré maintes fois notre capacité à nous renouveler, à inventer, à bâtir. Nous l’avons oublié et nous semblons tétanisés par les ruptures majeures qui traversent le monde. Alors que nous avons les ressources non seulement pour faire des propositions qui fonctionnent, en s’inspirant des autres, mais aussi à notre tour avec des actions neuves avoir pour ambition d’inspirer le monde.

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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