Forbach (57)La Satire

Forbach : la ville où le passé se mine et l’avenir se creuse !

Entre histoire et espoir !

Ah, Forbach !

Cette petite perle de la Moselle, blottie à la frontière allemande, avec son charme …
Oui parce que oui, moi je trouve que ma ville a du charme !
Et son histoire au travers des siècles et aussi rocambolesque que celle d’un feuilleton télévisé.

Cher lecteur, accrochez-vous, car la ville de Forbach mérite plus qu’un simple coup d’œil.
Elle mérite un coup de plume acéré, trempé dans mon encre de la satire, pour vous faire découvrir ses hauts et ses bas, ses gloires passées et ses questionnements présents.

Voici un bref aperçu de son histoire même si beaucoup s’en fiche !

  • Antiquité et Moyen Âge : Forbach est habitée depuis l’Antiquité et devient une seigneurie au Moyen Âge.
  • XIXe siècle : La ville prend de l’importance grâce à la ligne de chemin de fer qui relie Metz à la ville allemande de Sarrebruck.
  • 1918, les allemand traverse Forbach pour rentré en Allemagne, Forbach redevient Französisch.
  • Évacuation en 1939 : À la fin de l’Offensive de la Sarre en 1939, la ville est évacuée par la 8e armée française, sans gloire et bien des déboires.
  • 1944, Forbach bombardé, son siège va durer 105 jours. Dans les galeries sous le Schlossberg, creusées par des prisonniers russes pendant la guerre, les conditions de vie sont rudes. 2 000 à 3 000 habitants y sont rassemblés (RL).
  • La reconstruction a débuté dans les années 1946-1947, une fois les hostilités terminées et les conditions stabilisées et savoir qui va payer quoi …
  • Puis vient « Les Trente Glorieuse » : J’en parle juste en dessous : On va rester sérieux, un tout petit peu, ensuite promis je me lâche !
  • 1979, mon année de naissance, ouaiiiiii, ça aussi tous le monde s’en fiche !

« Les Trente Glorieuse » :

Transformation sociale : Les Trente Glorieuses ont apporté une certaine prospérité à Forbach, mais aussi des changements sociaux importants. Avec l’industrialisation et l’urbanisation rapide, la ville a accueilli des populations immigrées, notamment en provenance d’Italie, de pologne, du Portugal et du Maghreb, venues travailler dans les mines et les industries associées. Cette immigration a contribué à la diversité culturelle de la ville et a façonné son identité moderne.

Déclin progressif : Vers la fin des Trente Glorieuses, dans les années 1970, Forbach a commencé à ressentir les premiers signes du déclin de l’industrie charbonnière. La crise pétrolière de 1973 et la concurrence internationale ont conduit à une baisse de la demande de charbon, marquant le début de la fermeture progressive des mines. Ce déclin a eu des conséquences économiques et sociales durables pour la ville.

Héritage des Trente Glorieuses : Les Trente Glorieuses ont laissé un héritage mixte à Forbach. D’un côté, cette période a permis le développement et la modernisation de la ville, ainsi qu’une amélioration des conditions de vie. D’un autre côté, la dépendance à l’industrie charbonnière a posé des défis lorsque cette industrie a commencé à décliner. La ville a depuis dû se réorienter économiquement, cherchant à diversifier son économie et à gérer les impacts sociaux du déclin industriel.

En somme, les Trente Glorieuses ont été une période clé pour Forbach, marquée par un mélange de prospérité et de transformations profondes, mais aussi par les prémices des défis économiques à venir. Plusieurs défis contemporains, reflétant des tendances plus larges dans les villes de taille similaire.

Voici quelques-uns des principaux défis :

Désindustrialisation : Comme de nombreuses villes minières, Forbach a souffert de la désindustrialisation. La fermeture des mines de charbon a entraîné une perte d’emplois et une transformation économique difficile.
Déclin démographique : La population de Forbach a diminué au fil des ans, ce qui peut entraîner des problèmes de services publics, de logement et de dynamisme économique.
Chômage et précarité : Le taux de chômage est souvent plus élevé dans les anciennes villes industrielles. Forbach ne fait pas exception, et la précarité peut être un défi majeur pour les habitants.
Intégration transfrontalière : La proximité de Sarrebruck en Allemagne offre des opportunités, mais aussi des défis en matière de coopération transfrontalière, de mobilité et d’échanges culturels.
Renouvellement urbain : La rénovation des infrastructures, la revitalisation des quartiers et la préservation du patrimoine sont des enjeux importants pour l’avenir de Forbach.
Cependant, il est important de noter que malgré ces défis, Forbach possède également des atouts, tels que sa situation géographique, son histoire et sa diversité culturelle. Les efforts de la communauté et des autorités locales peuvent contribuer à relever ces défis et à façonner un avenir positif pour la ville.

Ces initiatives visent à créer un avenir positif pour Forbach en dépit des défis auxquels elle est confrontée.

Allez c’est parti !
Forbach, un lieu où l’histoire est aussi riche que le schnaps local !

Commençons par le commencement.
Forbach, ce nom qui sonne presque comme une blague de mauvais goût en allemand, pourrait se traduire par quelque chose comme « le ruisseau près de la forêt ». Une étymologie qui, soyons honnêtes, donne déjà le ton. Pourtant, ce n’est pas la folie mais c’est dans la richesse industrielle que la ville s’est forgée au XIXe siècle, au cœur du bassin houiller lorrain.

Oui, à l’époque où le charbon était plus précieux que l’or noir, Forbach était le joyau d’une couronne noirâtre. Imaginez une ville en plein boum industriel, les cheminées crachant une fumée épaisse, les mines grouillant d’une vie souterraine, et les habitants fiers de leur dur labeur. Mais attention, Forbach ce n’était pas seulement du charbon, c’était aussi une véritable plaque tournante des chemins de fer. Et qui dit chemin de fer, dit départ, et Forbach a vu bien des rêves partir sur des rails… pour ne jamais revenir.

De la splendeur au déclin

L’histoire de Forbach, c’est aussi celle d’un déclin inéluctable. Car quand le charbon s’est fait rare et que l’industrie s’est délocalisée, la ville a commencé à tousser, non pas à cause de la poussière de charbon, mais à cause du manque d’oxygène économique. Forbach a dû se réinventer, et disons-le, ça n’a pas été une mince affaire.

L’après-mine a laissé des cicatrices profondes. Aujourd’hui, Forbach tente tant bien que mal de se relever. On y trouve des zones d’activité commerciale qui essaient de faire oublier le passé. Les centres commerciaux modernes ont remplacé les puits de mines, mais l’ombre de ces derniers plane toujours au-dessus de la ville, tel un nuage gris un jour d’été.

Forbach aujourd’hui, entre fantôme du passé et espoir du futur

Aujourd’hui, que reste-t-il de cette glorieuse époque où Forbach vibrait au rythme des coups de pioche ? Eh bien, le château du Schlossberg, emblème de la ville, veille toujours sur les habitants du haut de sa colline, comme pour rappeler que Forbach a été, et restera, une sentinelle de la frontière franco-allemande.

La ville s’efforce aussi de cultiver un certain dynamisme culturel, et on ne peut que saluer ces efforts. Entre les festivals de musique, les événements sportifs et les expositions, sa radio locale « FOR’FM » et nos autres amis  « TV8 » et le « RL« , Forbach essaie de montrer qu’elle est bien vivante. Mais au fond, le regard des Forbachois semble souvent tourner vers le passé, ce passé minier qui, s’il a noirci leurs poumons, a aussi forgé leur identité.

Et demain ?

Alors, que peut-on espérer pour l’avenir de Forbach ?
Une nouvelle révolution industrielle ?
Un retour à la gloire passée ?
Peut-être…

Ou peut-être que Forbach continuera d’avancer, lentement mais sûrement, comme un vieux train à vapeur sur ses rails. Une chose est certaine, c’est que Forbach ne se résume pas à son passé. C’est une ville qui porte en elle une histoire riche et complexe, mais qui regarde toujours avec prudence vers l’avenir, tout en gardant un pied solidement ancré dans son passé.

En somme, Forbach, c’est un peu comme ce schnaps que l’on déguste dans les caves de certains paysans locaux : fort en goût, brûlant à la gorge, mais avec une chaleur qui reste en bouche, un souvenir impérissable d’un temps révolu, mais jamais oublié.

Ah Forbach, tu es bien plus qu’un simple point sur une carte, tu es une leçon d’histoire, une leçon de vie… et un sujet de satire inépuisable pour moi et d’autres contemporains …

Et je t’aime Forbach …

Mais pas toi l’agglo !

Tu sais le bâtiment de brique rouge qu’il y a la place l’ancienne mine de Marienau ?
Eh ben, il y a là-bas, des tempêtes et des orages … c’est pour ça que je n’irai plus là-bas*,
des fonctionnaires qui sont tous berk, c’est du caca.
Vivement 2026, qu’il y a un petit coup de balai qui soit fait !
Bye Bye la HAINE envers le petit peuple qui ne veut plus se mettre à genoux face à leurs bourreaux !
Que la fête commence !

Allez, bisous !

David SCHMIDT

* Pour ceux qui n’avais pas la rèf. c’est un bout de la Chanson de Jean-Jacques Goldman et Sirima : « Là-bas ».

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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