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Depuis trop longtemps, la gauche tue la France

Une partie de l’électorat vote pour les partis de droite traditionnels ou populistes

Pourquoi le vote des Français se tourne-t-il durablement vers la droite ?

La France avec ses fromages, ses grèves et surtout ses élections où paraît-il, un vent de droite souffle plus fort qu’un Mistral de gauche en plein mois d’août.

Et pourquoi donc, me demanderez-vous ?
Simple : la gauche serait en train de « tuer » la France.
Rien que ça ! Comme dirait l’autre : « Mais c’est qui, la gauche ? » Voyons voir…

La sécurité : une spécialité française en grève !

Commençons par le sujet qui fâche et qui passionne : la sécurité.
Paraît-il que si vous voulez un cours accéléré de self-défense, il suffit de traverser certaines rues la nuit (avec un bon gilet pare-balles et un GPS qui vous indique la sortie).

  • Les gouvernements de gauche sont régulièrement accusés d’avoir confondu « laxisme » et « relaxation totale ». Résultat : un taux de l’insécurité national plus élevé.
  • La droite aurait la recette magique : plus de policiers, des peines fermes et un regard sévère. De quoi effrayer toute forme de délinquance… ou au moins offrir de nouvelles saisons à vos séries policières préférées !

Face à cette ambiance, certains anciens électeurs de gauche ont décidé que leur survie en milieu urbain passait par un virage politique à droite. Ça ou s’équiper d’un katanaa chacune de vos sortis, mais c’est moins légal.

Le politiquement correct ou le régime minceur du débat public

Ensuite, il y a ce  « politiquement correct » qui est au débat public ce que le tofu est à la cuisine : ça peut paraître sain, mais ça manque parfois de piquant.

  • La gauche est accusée d’appliquer un parfum un peu trop fort, un « politiquement correct » à toute situation, au point qu’il faille désormais rédiger des formulaires en trois exemplaires pour oser dire « Bonjour, Monsieur… euh, Madame… euh… cher(e) concitoyen(ne) ? ».
  • Les entreprises, artisans et indépendants auraient l’impression de passer leur vie à remplir des formulaires Cerfa et à s’excuser de vouloir gagner leur vie.

Résultat : Quand on veut monter une start-up en France, mieux vaut prévoir un plan de financement et un dictionnaire des formules administratives. Certains se disent que la droite semble moins adepte du yoga bureaucratique, alors pourquoi pas essayer ?

L’économie : un trou budgétaire plus profond que la Grotte Chauvet

Passons au volet économique. On dit que la France est le pays des idées révolutionnaires, mais parfois la révolution piétine un peu surtout quand on parle de relancer l’emploi.

  • Selon certains, la gauche aurait eu la fâcheuse tendance à creuser la dette publique plus vite qu’une taupe sous Red Bull, sans pour autant faire disparaître le chômage.
  • Les allocations en tout genre ? Trop coûteuses, trop nombreuses, ou pas assez, c’est selon. L’important, c’est qu’on n’y comprend plus grand-chose.

La droite promet des miracles : réduction du poids de l’État, baisse d’impôts, marché du travail flexible comme un gymnaste … Bref, le rêve éveillé pour qui veut faire bouillir la marmite tout en réduisant la paperasse. On jugera sur pièce mais pour l’instant, ça fait toujours un effet « paillettes » dans les meetings.

L’identité nationale : j’ai perdu mon drapeau, si vous le retrouvez…

Le sujet qui divise au moins autant que le débat « Pain au chocolat ou chocolatine ? » : l’immigration et l’identité nationale. On sent déjà les tensions monter comme une mayonnaise qui risque de tourner.

  • La gauche est accusée de vouloir toujours plus ouvrir les portes et les fenêtres à tel point qu’on craindrait un courant d’air culturel.
  • La droite prône une fermeture partielle ou totale, ou un test de « conduite à avoir » aux frontières (on n’a pas bien compris). Mais l’idée est claire : contrôler qui entre, comment et s’il sait chanter la Marseillaise.

Résultat : pendant que certains brandissent fièrement le drapeau tricolore en criant « Touche pas à mon coq gaulois ! », d’autres partent en croisade pour exterminer les fautes d’orthographe qui pullulent comme des moustiques un soir d’été. Chacun ses priorités, hein !


Les élites de gauche ou un club privé à la sauce parisienne ?

Dernier point et pas des moindres : le rejet de l’élite.
Paraîtrait que dans certains salons feutrés on discute politique autour d’un caviar végan tout en concluant que « la France d’en bas » est tout simplement trop « bas » pour comprendre.

  • Les gouvernements de gauche surtout sont souvent vus comme un groupe d’ex-étudiants en grandes écoles qui parlent un langage ésotérique à base de projets de loi 49-3, d’études d’impact et de camemberts PowerPoint.
  • La droite en profite pour se présenter en héros du « peuple », ce qui est très pratique quand on part en vacances à St-Barth. Mais chuuut, c’est du détail !

En tout cas, nombreux sont ceux qui, épuisés, finissent par se dire : « Allez, va pour la droite, on verra bien ! ». Et qui sait, peut-être qu’un jour on nous présentera un(e) candidat(e) du terroir, capable de houspiller les petits fours et la langue de bois d’un ton tonitruant à la Jean-Pierre Coffe (en hurlant « C’est de la merde ! » pour la forme). L’espoir fait vivre, comme dirait l’autre… ou du moins, ça fait patienter !

Un brin de sérieux, il en faut bien …

Bref, certains clament à qui veut l’entendre que « la gauche tue la France ». C’est caricatural certes mais ça reflète un certain ras-le-bol. La sécurité, l’économie, l’identité, la bureaucratie … autant de facteurs qui poussent de plus en plus de gens à se dire que la droite même imparfaite reste la meilleure option pour le pays.

Reste à savoir si cette tendance durera ou comme une mode vestimentaire elle finira aux oubliettes avec le retour d’un pyjama made in Gauche. Dans un monde idéal, on espère surtout qu’un jour, les responsables politiques (de gauche, de droite, du centre ou de la galaxie lointaine) se souviendront qu’une promesse non tenue, c’est un peu comme un soufflé raté : ça finit toujours par retomber.

David SCHMIDT

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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