L’école républicaine jadis temple du savoir, elle devient aujourd’hui une succursale d’OnlyFans Pédago. Fini les multiplications et les leçons sur la Révolution française, place à des cours où nos chères têtes blondes découvrent les mystères de l’anatomie humaine avant même d’avoir appris à attacher leurs lacets.
On nous l’avait promis, l’éducation sexuelle, c’était pour informer, protéger, responsabiliser. Mais voilà que Jules, 7 ans, rentre chez lui, choqué, après une « animation pédagogique » où on lui explique des concepts que même certains adultes ont du mal à saisir sans rougir. Et on s’étonne ensuite que les parents tombent de leur chaise en lisant les manuels scolaires ?
ET SI ON LAISSAIT LES PARENTS FAIRE LEUR JOB ?
Autrefois, avant que TikTok ne devienne le ministère officieux de l’éducation nationale, nos parents nous mettaient en garde contre les comportements louches. Et devinez quoi ? On comprenait ! Sans même poser de questions gênantes à table, on savait instinctivement ce qui était bien ou mal. Un regard, une phrase sibylline de maman, et hop le message passait. Pas besoin d’un diaporama PowerPoint à l’école sur « la diversité des pratiques affectives » pour piger que louches étaient les comportements louches.
Alors oui, continuons d’apprendre aux parents comment parler de la pudeur, des limites, des dangers. Ça fonctionne depuis des siècles, c’est testé et approuvé !
Par contre, qu’on parle du harcèlement, des agressions et des actes punis par la loi dès la sixième, là oui ! Éduquer au respect, à la sécurité, à la prévention des violences ? Évidemment !
Mais de grâce épargnons aux enfants de CM1 une conférence TEDx sur « la construction sociale du désir ».
Un programme qui enflamme les parents
À la sortie des écoles, c’est la panique générale. Des mamans outrées, des papas interloqués, des grands-parents qui regrettent le bon vieux temps où la plus grande angoisse d’un élève était de réciter ses tables de multiplication devant toute la classe.
Car oui, le programme d’éducation nationale semble avoir une ambition bien particulière, remplacer le latin par un dictionnaire érotico-médical pour enfant. On apprend désormais aux gamins à « explorer leur identité » à comprendre des « schémas de relation » et à reconnaître des orientations qu’ils ne saisissent pas plus que le théorème de Pythagore.
Le résultat ? Des enfants déstabilisés, des parents furieux et une école qui se transforme en laboratoire social où l’on teste des théories fumeuses sur la sexualité dès le plus jeune âge.
À qui profite ce chaos ?
Mais pourquoi cet acharnement ? Qui donc a décidé qu’un enfant de 8 ans devait savoir tout sur la contraception, les identités de genre et la fluidité des attirances et bientôt, comment faire une pipe ? Ne serait-il pas plus urgent de leur apprendre l’orthographe, l’histoire ou soyons fous, le respect des autres, sans avoir besoin de leur faire un séminaire sur le consentement avant qu’ils n’aient même eu leur première amourette ?
Un appel au réveil parental
Face à cette avalanche de contenus inappropriés, les parents doivent se réveiller. L’éducation sexuelle n’a jamais été un tabou, mais elle doit être adaptée à l’âge et au développement des enfants. Laisser des profs (eux-mêmes parfois mal à l’aise) aborder des sujets aussi complexes sans discernement, c’est les condamner à semer plus de confusion que de compréhension.
Parents, enseignants, citoyens concernés : c’est à nous de mettre le holà à cette folie éducative avant que nos écoles ne deviennent des cours de sociologie appliquée pour enfants de primaire. L’instruction doit rester au service de l’apprentissage, pas du militantisme.
En attendant, si vous voulez vraiment que vos enfants apprennent la vie, faites donc ce que toutes les générations ont fait avant : laissez-les découvrir ça à leur rythme, dans le bon contexte, et surtout, qu’ils aient encore l’âge de jouer aux billes avant qu’on leur explique comment les fabriquer.
Juste avant de finir, est ce que je suis un complotiste si je vous affirme que dans les école privées catholique, juives et musulmanes, on leur fait pas se programme décadent de la gauche. Évitons de faire de la sexualité une banalité, c’est de l’ordre du privée et de l’intime. Point.
David SCHMIDT