Mesdames et messieurs, chers rescapés du pessimisme quotidien, laissez-moi vous parler d’un concept aussi ancien que le monde et aussi indispensable qu’un bon café le lundi matin; l’espoir d’une vie meilleur. L’espoir ! Ce petit moteur invisible, aussi insaisissable qu’un réseau 5G, qui nous pousse à croire que demain sera meilleur, même quand aujourd’hui c’est particulièrement mauvais.
Même quand aujourd’hui ressemble au scénario d’un film catastrophe écrit par un stagiaire sous-payé. Ce truc invisible qui nous fait dire « ça ira mieux demain », alors que demain s’annonce avec plus de factures qu’un mois de décembre chez EDF.
On nous le répète : nous sommes faits pour être heureux et c’est là que l’espoir entre en scène.
L’espoir, c’est ce qui nous permet de nous lever le matin et de croire qu’ on va enfin arrêter de remettre ces ambitions à demain. Il est le fil conducteur de notre quête de dépassement de soi, aussi bien dans le travail, la famille, ou même dans l’art délicat de tenir une résolution plus de trois jours. Sans lui, on serait tous des huîtres émotionnellement dépressives, échoués sur le rivage du défaitisme.
C’est lui qui nous convainc que notre boss finira bien par reconnaître notre talent,
(spoiler : il ne le fera pas).
– Mais comment garder espoir quand tout semble partir en vrille ?
– Comment ne pas sombrer dans le cynisme quand les infos nous servent un buffet à volonté de crises, pénuries et guerres ?
– Quand notre compte bancaire ressemble à un désert post-apocalyptique et que la seule oasis à l’horizon est une réduction de 10% sur une pizza surgelée ?
La positivité, ce super-pouvoir sous-estimé !
Bien sûr qu’être positif c’est un sacré avantage.
Ceux qui pratiquent la pensée positive ont cette capacité étonnante à voir le verre à moitié plein, même quand il est fissuré. Ils trouvent toujours un plan B, voire un plan Z s’il le faut. Même pendant qu’on essaie juste de survivre au prix du beurre. C’est une compétence précieuse, surtout quand on sait que la vie adore nous envoyer des imprévus avec grande générosité parfois !
Mais ne diabolisons pas la négativité.
Car sans problèmes, pas de solutions ! La négativité a son utilité, elle nous pousse dans nos retranchements, nous force à évoluer et à nous réinventer. L’important, c’est de savoir naviguer entre ces deux pôles, comme un équilibriste sur le fil de la vie. Entre le bien et le mal, l’espoir est un funambule. Sans chutes, pas de remontées spectaculaires. La négativité est comme un coach de vie brutal : elle nous met des claques pour nous forcer à avancer.
Notre société adore ranger les choses en noir et blanc, en bien et mal, en chocolat noir et chocolat au lait. Mais la réalité est bien plus nuancée. L’univers est un terrain de jeu complexe où l’espoir trouve sa place entre l’ombre et la lumière. Accepter l’existence des moments sombres sans chercher à les fuir est déjà une preuve de sagesse. Mais la vérité, c’est que la vie est un énorme nuancier de gris (et non, on ne parle pas du film).
D’ailleurs, regardez notre propre corps est programmé pour guérir, pour se réparer. Cela veut dire quoi ? Que la vie elle-même est un acte d’espoir. Chaque cellule qui se régénère est une petite révolution silencieuse contre le chaos. Même notre ADN a plus d’espoir que nous, puisqu’il passe son temps à réparer les dégâts qu’on lui inflige (merci la malbouffe et le manque de sommeil).
Nos actions, nos convictions et le respect envers les autres est l’architecte de notre avenir !
Et si vous pensez que des jours meilleurs arrivent… vous avez raison aussi.
Par contre, l’espoir n’est pas une excuse pour rester en PLS à attendre un miracle. Ce n’est pas un abonnement premium à une vie de rêve, c’est un starter pour passer à l’action.
- Nous devenons ce que nous pensons. Si nous nous persuadons que nous sommes nuls et que le monde est fichu, il y a fort à parier que notre réalité nous donnera raison.
- À l’inverse, croire en nos capacités et en un avenir lumineux ouvre des portes insoupçonnées et le dépassement de soi.
Mais attention ! Pour que l’espoir s’affirme, il ne faut pas rester passif.
Il ne suffit pas de fixer son écran en attendant que la vie nous livre nos rêves sur un plateau. Il faut cultiver l’espoir en agissant et en ajustant nos valeurs, simplement en dirigeant notre attention vers ce qui nous élève.
L’espoir meurt quand on se focalise sur ce qui nous manque.
Oui, tout le monde ne vit pas dans l’abondance et des milliards de personnes souffrent sur notre planète. Mais ceux qui cultivent la gratitude, même pour les petites choses, activent sans le vouloir un cercle vertueux. Plus on se sent bien, plus la vie semble répondre par des opportunités et des synchronicités étonnantes. L’espoir crève la gueule ouverte quand on ne voit que ce qui manque. Oui, la vie est injuste. Oui, le prix des fraises en hiver est indécent. Mais plus on se focalise sur ce qui va bien, plus on attire du positif. C’est comme un algorithme de réseau social, sauf qu’ici on choisit son contenu mental.
Alors, que retenir de tout ça ?
Que l’espoir n’est pas une illusion pour doux rêveurs, mais une force tangible qui guide nos choix et nos actions. Et qu’au fond, la seule vraie alternative à l’espoir, c’est d’abandonner. Or soyons honnêtes, ça serait quand même dommage d’en arriver là alors qu’il reste encore tant de bonnes choses à vivre !
Gardez espoir chers amis. Parce que, comme disait l’autre, « après la pluie vient le beau temps »…
Et même si ce n’est pas vrai, au moins on aura toujours l’espoir qu’une éclaircie, aussi infime soit-elle, ben parfois c’est déjà ça ! C’est déjà bien d’y croire, en attendant … Apéro !
David SCHMIDT