La France ou l’inefficacité majestueuse des OQTF
Quand l’impunité est reine et la France danse au bord du précipice
Une fois de plus, la machine à distribuer des OQTF fait des siennes, pendant que la France pleure et les politiques s’enlacent dans la valse du laxisme. Bienvenue en France, ce grand pays des droits de l’homme, des lumières, des grands principes. Mais aussi, ce pays où l’administration est tellement efficace que les OQTF (vous savez, ces fameuses « Obligations de quitter le territoire français ») font profiter les criminelles. Taha O., déjà sous OQTF, se permettait de déambuler tranquille en attendant sa prochaine convocation, sans jamais vraiment s’inquiéter de l’idée de quitter la France.
Une fiction administrative, un « vous devez partir » qui ressemble davantage à « restez tant que vous voulez, on verra plus tard ».
Les fameuses OQTF, qui ont autant d’effet qu’un post-it sur la porte du frigo. Et pourtant, nous voilà une fois de plus face à un drame, celui de Philippine, une jeune femme de 19 ans, victime d’un homme qui aurait dû être loin, très loin. Mais non, il était là. Et la question nous brûle les lèvres : à quoi servent ces fameuses OQTF si personne ne les applique vraiment ?
Peut-être qu’avec une carte de fidélité, on pourrait obtenir une expulsion gratuite au bout de la dixième OQTF ?
Vous avez peut-être déjà entendu cette mélodie répétitive, celle du gouvernement qui promet des expulsions, la justice qui distribue des OQTF comme des cartes au Monopoly, et des individus concernés qui se baladent encore en France, comme s’ils avaient tiré une carte « Sortez de prison gratuitement ». Si vous la fredonnez en ce moment, c’est que vous connaissez déjà le refrain.
Taha O. ou l’inefficacité majestueuse des OQTF, un vrai chef-d’œuvre bureaucratique. Il y a une sorte de nonchalance dans la manière dont ces injonctions sont émises, comme des invitations à une fête dont on sait que personne ne viendra jamais. La France, ce grand pays de droit, reste fascinée par sa propre indulgence, telle une mère qui répète à son enfant « cette fois c’est la dernière », tout en sachant pertinemment qu’il ne l’écoute plus depuis longtemps.
Mais bon, rassurez-vous, les politiques sont là, micro à la main et prêts à réciter leur litanie habituelle. Ah, qu’ils sont bons pour nous promettre monts et merveilles quand ils ont besoin des voix ! « Nous allons renforcer les contrôles », disent-ils, les yeux remplis de cette conviction d’un vendeur de tapis. Mais qu’y a-t-il derrière cette belle promesse ? Du vide, mes amis, du vide !
Philippine, elle est morte.
– Mais ne vous inquiétez pas la mécanique de l’État continue de ronronner. Pendant que ses proches pleurent, que le pays est sous le choc, les OQTF restent une formalité administrative que même les concernés doivent trouver comique. Imaginez, c’est presque un jeu : combien d’OQTF peut-on collectionner avant de finir par quitter le pays ? Le record est-il de deux ? Trois ? Quatre ? À ce rythme, on pourrait bientôt avoir une émission télé pour suivre l’exploit !
– Oui, la vie d’une jeune femme de 19 ans a été arrachée à la vie. Et pendant ce temps, la grande République française continue de croire en ses institutions, ses lois, ses processus. Des lois dont l’efficacité semble se mesurer en souffrances évitables et en vies brisées, et qui sont les victimes ?
Je vous donne dans le mille … le petit peuple français !
Peut-être qu’en réalité, la France adore ces drames. Ça lui permet de recommencer son spectacle préféré : « Nous devons renforcer la sécurité. » Ah, ce grand classique. Ils le jouent à chaque fois avec la même conviction usée, comme si cette fois-ci, ils allaient vraiment faire quelque chose.
Quand il s’agit de sécurité, on est plus proche du cabaret que de l’action
Il est temps, chers lecteurs, de reconnaître l’évidence : la France a un problème avec son laxisme. La sécurité de ses citoyens passe après la belle image humaniste qu’elle veut afficher à l’international. On parle toujours de droits pour les uns, mais qui parle des droits des victimes ? Ah ça c’est un débat que l’on évite soigneusement, parce que c’est un peu moins glamour sur la scène internationale.
Après tout, qui aurait besoin de résultats concrets quand on peut simplement faire semblant d’agir ? Les OQTF sont distribuées comme des flyers pour une soirée techno : on les donne à tout le monde, mais personne n’y prête vraiment attention. Tout est spectacle, tout est façade. Alors, quand un meurtre vient rappeler à quel point tout ce système est défaillant, on passe rapidement à l’acte deux : la parade médiatique. Vous savez, cette chorégraphie bien huilée où chacun des politiciens arrive sur scène pour dire que « cette fois, on va faire quelque chose ». Spoiler alert : non, on ne fera rien, comme d’habitude. Rien, parce que c’est bien plus simple de ne rien faire. Et puis, tant qu’il ne s’agit que de la vie des autres, où est le problème ?
Et bien sûr, quand quelqu’un finit par mourir, on fait mine de s’étonner. « Ah bon ? Il était encore là ? » comme si c’était une surprise. Non, mes chers politiciens, ce n’est pas une surprise, c’est simplement le résultat inévitable d’un laxisme profondément enraciné, d’une incapacité à faire respecter des décisions de justice que personne ne prend au sérieux.
Taha O., c’est le symptôme d’une France qui refuse de voir la réalité en face. On préfère discuter de grands principes, laisser entrer ceux qu’on n’expulse jamais, et prier pour que tout se passe bien. Le résultat ? Des OQTF qui ne sont appliquées qu’une fois sur dix, des criminels en liberté, et des victimes qui paient de leur vie pour le laxisme généralisé. Mais ne vous inquiétez pas, les prochaines élections sont dans peu de temps, et là promis, ils recommenceront avec leurs discours sur la sécurité.
Parce qu’en France, c’est bien connu : tout change pour que rien ne change.
En conclusion, chers amis, il est grand temps de faire un choix : ou bien on continue à danser sur cette musique d’OQTF, ou bien on arrête les frais et on décide d’appliquer les lois avec sérieux et extrême rigueur. Parce que si la France continue de jouer à ce petit jeu du « vous devez partir, mais en fait vous restez », c’est le petit peuple qui en paiera le prix. Et là croyez-moi, ce ne sera plus du tout une question de laxisme administratif, mais de vies brisées, de haine contre les dirigeant et une fronde populaire qui grandit chaque jour.
Alors, la prochaine fois qu’on vous parlera de sécurité, rappelez-vous simplement que derrière chaque OQTF non respectée, il peut y avoir une histoire comme celle de Philippine. Combien de drames faudra-t-il avant que l’on comprenne qu’un bout de papier ne suffit pas pour protéger les citoyens ? Il faut mettre une fin à la valse des OQTF et point !
Fin du bal, aux armes citoyens !
David SCHMIDT