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La France vers une guerre civile ? Part.1

D.S: Des bruits de couloir circulent sur l’éventualité d’une guerre civile. Certains prétendent que dans notre peuple se cache des soldats près à une action envers une autre communauté que la leurs (j’y reviendrai bientôt) , d’autre que des membres du gouvernement ferait en sorte que cette guerre a lieu mais alors comment vont-il s’y prendre ? Je vais tenter dans cette article de démontrer tout les scénarios.

Deux attentats terroristes de grande envergure en un an suffiraient à défier l’esprit de n’importe quel pays.

Comme si le massacre de Charlie Hebdo en janvier 2015 et les attentats de Paris en novembre ne suffisaient pas, un troisième épisode de carnage à Nice le 14 juillet 2016, jour de la Bastille, a secoué la France au bord d’une escalade terrifiante.

Une population immigrée isolée et une faction politique de droite stridente dans un pays ou se développe le trafique d’armes à feu a créé un mélange toxique et explosif. La France, nation longtemps considérée comme un phare de liberté et de stabilité, est peut-être au bord de quelque chose qui ressemble à une guerre civile.

J’aimerais pouvoir dire que c’est une exagération hystérique. Mais les faits ne justifient pas l’autosatisfaction. Aux abords de Montpellier, sur les rives de la Méditerranée, il y a depuis longtemps un club de tir où des chasseurs de gibier enthousiastes peuvent perfectionner leurs compétences pendant la saison morte. Contrairement à ce qui se passe en Grande-Bretagne, il est parfaitement légal pour les membres de tels clubs de posséder des pistolets et des fusils semi-automatiques.

Au cours des derniers mois, depuis que la vague de terrorisme s’est intensifiée, le nombre de membres du club des armes à feu a quadruplé, passant de 200 à 800 membres. Les nouveaux membres ne sont pas tous motivés par l’amour du tir sportif. Benoit, un oléiculteur local qui possède plus d’une douzaine de fusils, pistolets et fusils de chasse, ainsi qu’un fusil d’assaut AK-47, m’a admis ce week-end quelque chose de beaucoup plus sombre.

« Ils se préparent pour une guerre », a-t-il dit.

Cela peut paraître fou, mais avant même l’attentat atroce de Nice, il a été révélé que Patrick Calvar, un haut responsable français du renseignement, avait déclaré devant une commission parlementaire qu’un incident de plus pourrait provoquer un conflit civil sanglant dans ce pays.

Marine Le Pen, chef du Rassemblement Nationale et anti-immigrés, ne fait rien pour apaiser ces craintes. « La guerre contre l’intégrisme islamique n’a pas encore commencé. Maintenant, il est nécessaire de le déclarer d’urgence », a-t-elle dit.

Un Britannique qui vit en France depuis 15 ans, aime à penser en disant: « Je connais assez bien mes voisins. Je maîtrise assez bien la langue et j’ai même été élu au conseil municipal. Mes observations ne sont donc pas un instantané d’un touriste. Je parle à beaucoup de gens à tous les niveaux de la société française et je détecte un changement d’humeur. Et l’ambiance devient désagréable. »

Normalement, il en faut pas mal pour exciter des voisins sous le soleil languissant du sud, mais comme les horreurs se succèdent, ce n’est plus acquis le fait qu’ils supporteront cela beaucoup plus longtemps.

En mars 2012, à Toulouse, trois attaques à main armée ont visé des soldats français devant leur caserne, et une école juive. Sept personnes ont été tuées, dont trois enfants. Depuis lors, 14 autres attentats ont eu lieu, faisant plus de 250 morts et 600 blessés.

Dans l’ancienne ville côtière de Béziers, à 20 minutes de Montpellier, les électeurs ont récemment élu un maire, Robert Ménard, ancien journaliste, qui est en sympathie ouverte avec le Rassemblement Nationale. Lors des dernières élections régionales, plus de la moitié de nos citoyens ont voté pour l’extrême droite. Sont-ils des néo-fascistes ? Pas vraiment. Ils sont effrayés.

Les politiciens traditionnels laissent tomber les citoyens français. Les présidents, Sarko, François Hollande et Macron ont jusqu’à présent peu répondu à cette demande. Après le massacre du magazine Charlie Hebdo, Hollande a suggéré que le radicalisme pourrait être évité en faisant réciter aux écoliers un serment d’allégeance à l’État français.

Manuel Valls, le premier ministre sous Hollande, a encore exaspéré mes voisins en leur suggérant d’apprendre à « vivre » avec le terrorisme. Pas étonnant que les politiciens nationalistes extrémistes gagnent du terrain. La France est devenue un autocuiseur de ressentiments, et pourtant, jour après jour, la population musulmane souffre sans doute plus que quiconque, souffrant du pire logement, de l’éducation la plus inadéquate et du chômage le plus élevé.

Ni la Hollande ni son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, n’ont fait quoi que ce soit d’important pour lutter contre le chômage chronique des jeunes musulmans français, qui serait supérieur à 50 % ; rien pour réprimander les maires de droite qui refusent d’offrir des alternatives au porc dans les cantines scolaires ; rien pour enrayer le racisme occasionnel dont les jeunes d’origine nord-africaine sont victimes la police en grande partie blanche. En effet, ils ont aggravé la situation, interdisant même aux femmes musulmanes de porter le foulard en public.

Macron n’a encore pas montré qu’il avait une idée de ce qu’elle devait faire. Que l’atrocité de Nice ait été organisée par le soi-disant État islamique ou qu’elle n’ait été qu’une autre expression horrible de rage et de frustration de la part d’un homme d’origine nord-africaine n’a guère d’importance. En France, l’humeur passe de la résignation à la colère.

Après des échecs répétés dans la prévention des attentats, la confiance dans les services de renseignement est proche de zéro. Ce n’est qu’une question de temps avant que la liberté, l’égalité et la fraternité ne se transforment en quelque chose de beaucoup plus méchant.

Ceci provient du Gatestone Institute et de l’ancien journaliste du Monde Yves Mamou. Gatestone est une pensée non partisane, mais étant donné que John Bolton en est le président, je dirais qu’ils présentent le point de vue conservateur…

Pour le président français François Hollande, l’ennemi est une abstraction : « terrorisme » ou « fanatiques ».
Au lieu de cela, le président français réaffirme sa détermination à mener des actions militaires à l’étranger : « Nous allons renforcer nos actions en Syrie et en Irak « , a déclaré le président après l’attentat de Nice.
Face à cet échec de notre élite qui a été élue pour guider le pays à travers les dangers nationaux et internationaux, à quel point est-il étonnant que des groupes paramilitaires s’organisent pour riposter ?
En France, les élites mondiales ont fait un choix. Ils ont décidé que les « mauvais » électeurs en France étaient des gens déraisonnables trop stupides pour voir les beautés d’une société ouverte à des gens qui souvent ne veulent pas s’assimiler, qui veulent que vous vous assimiliez à eux, et qui menacent de vous tuer si vous ne le faites pas. L’élite a pris le parti contre ses propres vieux et pauvres parce que ces gens ne voulaient plus voter pour eux. Ils ont également fait le choix de ne pas combattre l’islamisme parce que les musulmans votent collectivement pour cette élite mondiale.

« Nous sommes au bord d’une guerre civile. » Cette citation ne vient pas d’un fanatique ou d’un fou. Non, c’est Patrick Calvar, directeur de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), qui l’a fait. En fait, il a parlé à maintes reprises du risque d’une guerre civile. Un 12 juillet, il a mis en garde une commission de parlementaires, chargée d’une enquête sur les attentats terroristes de 2015, à ce sujet.

En mai 2016, il a livré à peu près le même message à une autre commission parlementaire, cette fois en charge de la défense nationale. « L’Europe, dit-il, est en danger. L’extrémisme se répand partout, et nous nous tournons maintenant vers certains mouvements d’extrême droite qui préparent une confrontation ».

Quel genre de confrontation ? « Affrontements intercommunautaires », a-t-il dit, poli pour « une guerre contre les musulmans ». « Un ou deux attentats terroristes de plus, et nous pourrions bien assister à une guerre civile. »

En février 2016, devant une commission sénatoriale chargée de l’information en matière de renseignement, il a de nouveau déclaré :

« Nous avons devant nous des extrémistes d’extrême droite qui n’attendent que de nouvelles attaques terroristes pour s’engager dans une confrontation violente. »

La foule du 14 juillet à Nice, qui a tué plus de 80 personnes, sera le déclencheur d’une guerre civile française, mais il pourrait être utile d’examiner ce qui crée le risque d’une guerre en France et dans d’autres pays, comme l’Allemagne ou la Suède.

La raison principale est : l’échec de l’État.

1. La France est en guerre mais l’ennemi n’est jamais nommé.

La France est la cible principale d’attaques répétées ; les plus importants bains de sang terroristes islamistes ont eu lieu au magazine Charlie Hebdo et au supermarché Hypercacher de Vincennes (2015) ; le Théâtre Bataclan, ses restaurants voisins et le stade Stade de France, (2015) ; l’attentat manqué contre le train Thalys ; la décapitation d’Hervé Cornara (2015) ; l’assassinat de deux policiers à Magnanville en juin (2016), le ratissage du camion à Nice (2016), le jour commémoratif de la Révolution française de 1789.

La plupart de ces attaques ont été commises par des musulmans français : des citoyens revenant de Syrie (les frères Kouachi à Charlie Hebdo) ou par des islamistes français (Larossi Abballa qui a tué une famille de policiers à Magnanville en juin 2016) qui ont ensuite revendiqué leur appartenance à l’État islamique (ISIS). Le tueur de camion à Nice était tunisien mais marié à une Française, avec qui il avait trois enfants, et vivait tranquillement à Nice jusqu’à ce qu’il décide de tuer plus de 80 personnes et en blesse des dizaines d’autres.

Après chacun de ces épisodes tragiques, le Président de l’époque, François Hollande a refusé de nommer l’ennemi, de nommer l’islamisme et surtout de nommer les islamistes français comme l’ennemi des citoyens français.

Pour la Hollande, l’ennemi est une abstraction : « terrorisme » ou « fanatiques ». Même lorsque le président ose nommer l’islamisme comme ennemi, il refuse de dire qu’il va fermer toutes les mosquées salafistes, interdire les Frères musulmans et les organisations salafistes en France, ou interdire le port du voile aux femmes dans la rue et à l’université. Non, au contraire, le président français réaffirme sa détermination à mener des actions militaires à l’étranger :

« Nous allons renforcer nos actions en Syrie et en Irak « , a déclaré le président après l’attentat de Nice.

Pour le président de la République, le déploiement de soldats dans le pays d’origine n’est qu’une action défensive : une politique de dissuasion et non un réarmement offensif de la République contre un ennemi intérieur.

Face à cet échec de notre élite qui a été élue pour guider le pays à travers les dangers nationaux et internationaux, à quel point est-il étonnant que des groupes paramilitaires s’organisent pour riposter ?

Comme le dit Mathieu Bock-Côté, sociologue en France et au Canada, dans Le Figaro :

« Les élites occidentales, avec une obstination suicidaire, s’opposent à nommer l’ennemi. Confrontés à des attentats à Bruxelles ou à Paris, ils préfèrent imaginer un combat philosophique entre démocratie et terrorisme, entre société ouverte et fanatisme, entre civilisation et barbarie ».

2. La guerre civile a déjà commencé et personne ne veut la nommer.

La guerre civile a commencé il y a seize ans, avec la deuxième Intifada. Lorsque des Palestiniens ont exécuté des attentats-suicides à Tel-Aviv et à Jérusalem, les musulmans français ont commencé à terroriser les Juifs vivant en paix en France. Pendant seize ans, les Juifs en France ont été massacrés, attaqués, torturés et poignardés par des citoyens musulmans français, prétendument pour venger le peuple palestinien en Cisjordanie.

Quand un groupe de citoyens français musulmans déclare la guerre à un autre groupe de citoyens français juifs, comment appelez-vous cela ?

Pour l’establishment français, il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’un malentendu regrettable entre deux communautés « ethniques ».

Jusqu’à présent, personne ne voulait établir de lien entre ces attentats et l’attentat meurtrier de Nice contre des personnes qui n’étaient pas nécessairement juives et le nommer comme il se doit : une guerre civile.

Pour l’establishment français très politiquement correct, le danger d’une guerre civile ne commencera que si quelqu’un riposte contre les musulmans français, Manuel Valls aurait dit : Si chacun se soumet à leurs exigences, tout ira bien. Jusqu’à présent, personne ne pensait que les attentats terroristes perpétrés contre les Juifs par des musulmans français, contre les journalistes de Charlie Hebdo par des musulmans français, contre un entrepreneur décapité par un musulman français, contre le jeune Ilan Halimi par un groupe de musulmans, contre des écoliers de Toulouse par un musulman français, contre les passagers du train Thalys par un musulman français, contre des innocents à Nice par un musulman presque français étaient les symptômes de la guerre civile. Ces bains de sang sont encore considérés, à ce jour, comme un malentendu tragique.

3. L’establishment français considère l’ennemi comme le pauvre, l’ancien et le déçu.

En France, qui se plaint le plus de l’immigration musulmane ? Qui souffre le plus de l’islamisme local ? Qui aime le plus boire un verre de vin ou manger un sandwich au jambon et au beurre ? Les pauvres et les personnes âgées qui vivent à proximité des communautés musulmanes, parce qu’ils n’ont pas l’argent pour aller ailleurs ?

Aujourd’hui, des millions de pauvres et de personnes âgées en France sont prêts à élire Marine Le Pen, président du Front national de droite, comme prochain président de la République, pour la simple raison que le seul parti qui veut lutter contre l’immigration illégale est le Rassemblement National.

Mais parce que ces vieux et pauvres français veulent voter pour le Front national, ils sont devenus l’ennemi de l’establishment français, de droite comme de gauche. Que dit le Rassemblement National à ces gens ? « Nous allons restaurer la France en tant que nation du peuple français ». Et les pauvres et les personnes âgées le croient parce qu’ils n’ont pas le choix.

De même, les pauvres et les personnes âgées en Grande-Bretagne n’avaient d’autre choix que de voter pour Brexit. Ils ont pris le premier outil mis à leur disposition pour exprimer leur déception de vivre dans une société qu’ils n’aiment plus. Ils n’ont pas voté pour dire : « Tuez ces musulmans qui transforment mon pays, volent mon travail et absorbent mes impôts ». Ils ne faisaient que protester contre une société qu’une élite mondiale avait commencé à transformer sans leur consentement.

En France, les élites mondiales ont fait un choix. Ils ont décidé que les « mauvais » électeurs étaient des gens déraisonnables, trop stupides, trop racistes pour voir les beautés d’une société ouverte à des gens qui souvent ne veulent pas s’assimiler, qui veulent que vous vous assimiliez à eux, et qui menacent de vous tuer si vous ne le faites pas.

Les élites mondiales ont fait un autre choix : elles ont pris le parti contre leurs propres vieux et pauvres parce que ces gens ne voulaient plus voter pour elles. Les élites mondiales ont également choisi de ne pas combattre l’islamisme, parce que les musulmans votent globalement pour l’élite mondiale. Les musulmans d’Europe offrent également une grande « carotte » à l’élite mondiale : ils votent collectivement.

En France, 93 % des musulmans ont voté pour le président, François Hollande, en 2012. En Suède, les sociaux-démocrates ont rapporté que 75% des musulmans suédois ont voté pour eux lors des élections générales de 2006 ; et des études montrent que le bloc « rouge-vert » obtient 80 à 90% des voix des musulmans.

4. La guerre civile est-elle inévitable ? Oui !

Si l’establishment ne veut pas voir que la guerre civile a déjà été déclarée par les musulmans extrémistes d’abord, s’il ne veut pas voir que l’ennemi n’est pas le Rassemblement National en France, l’AFD en Allemagne ou les démocrates suédois, mais l’islamisme en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Suède alors une guerre civile va éclater.

La France, comme l’Allemagne et la Suède, dispose d’une force militaire et policière suffisante pour lutter contre un ennemi islamiste interne. Mais d’abord, ils doivent le nommer et prendre des mesures contre lui. S’ils ne le font pas, s’ils laissent leurs citoyens autochtones dans le désespoir, sans autre moyen que de s’armer et de riposter, oui, la guerre civile est inévitable.

De mon point de vue, la France n’est pas un État en déliquescence. Ils disposent d’une armée extérieure puissante et d’une police et de gendarmes plus qu’adéquates pour faire face aux troubles civils, qu’ils soient le fait d’extrémistes islamiques ou d’extrémistes de droite et de gauche. Le gouvernement ne tolérera la désobéissance civile massive de personne. Si Le Pen autorise l’assassinat de musulmans sans réponse politique appropriée, elle paiera pour cela. La position de Le Pen ressemble beaucoup à celle de Trump. Il est président, mais il n’a pas le mandat pour réaliser son programme. Des manifestations dans presque tous les districts d’origine des législateurs républicains s’opposent à l’ordre du jour du GOP. Le Pen rencontrera à peu près le même problème. Elle peut gagner les élections, mais seulement parce que son opposition était divisée. La plupart des Français trouvent Le Pen désagréable comme la plupart des Américains trouvent Trump. C’est mon opinion cela reflète les lectures de nombreux articles que j’ai lus récemment dans les médias a ce sujet.

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David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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