France

La France voit apparaitre des milices protectrices de nos citoyens

Qu’est-ce qu’une milice ?

La France voit apparaitre des milices protectrices de nos citoyens en réponse à la montée de l’islamisme radicale et de l’insécurité.

Qu’est-ce qu’une milice ?

Mais tout d’abord de quoi parle-t-on lorsqu’on utilise le terme de milice ?
Pour commencer, les milices sont en concurrence avec l’État dans l’exercice de la violence légitime. Elles sont liées à un territoire à défendre. Elles prétendent en assurer la sécurité parce que l’État en est incapable. Comme on va le voir, elles sont étroitement liées à la problématique de la propriété privée.

Nous définissons une milice comme un groupe de « citoyens » qui, de manière volontaire et bénévole, vont assumer des fonctions régaliennes de l’Etat (vigilance, surveillance de la voie publique, armement, répression, justice). Ce phénomène peut aller de groupes de vigilance quotidienne régulant des tapages nocturnes à des formes plus extrêmes comme des groupes de combat paramilitaires armés. Elles se déploient particulièrement dans ce que l’on appelle les zones grises de l’Etat, où les services publics sont faibles, absents, ou déliquescents. C’est l’opposition à la figure de l’ennemi, de l’autre, qui est le ciment du phénomène milicien.

L’actualité récente tend à brosser un tableau qui insiste fort sur cette idée que, décidément, on n’est jamais si bien servi que par soi-même : le contribuable, de plus en plus déficitaire dans son retour sur investissement fiscal, décide de devenir citoyen en s’armant discrètement, ou, au moins, à faire ce travail de police que les forces de l’ordre semblent rechigner à accomplir.

Comme l’explique un article de Causeur qui relate des faits étonnamment passés sous silence dans la presse nationale, des groupes de jeunes migrants dépouillent féstivement les passants, rudoient les femmes dans le respect et la tolérance, et empoisonnent avec détachement le quotidien des commerçants. Profitant des lourdeurs administratives, d’associations humanistes délicieusement à côté de leurs pompes et d’une impéritie globale des pouvoirs publics, ces jeunes se font passer pour mineurs et transforment le problème de police locale en véritable casse-tête juridique et politique pour la mairie. Le gouvernement, probablement mis au courant, regarde pudiquement ailleurs.

En attendant, les habitants, excédés de voir certains lascars, régulièrement attrapés par la police, ressortir libres et recommencer leurs exactions, se sont décidés à leur entrer dans le lard. Là encore, on pourra déplorer ces rixes qui portent gravement atteinte à ce vivre ensemble gluant que tous nos politiciens essaient de ripoliner à gros rouleaux baveux partout où ils passent, mais on devra là encore comprendre que ces événements ne sont précisément que la conséquence logique des manquements observés…

Stras Défense, des rondes « sécuritaires » en collaboration avec la police.

Victor Faller, 22 ans, donne rendez-vous à 21h30 pour présenter « Stras Défense ». Sa deuxième ronde est prévue à 22h. Objectif « éviter le harcèlement de rue et de veiller à ce que toutes nuisances pouvant mettre en danger nos chers strasbourgeois soient autant que possible amoindries », selon la présentation de l’initiative sur le groupe Facebook.

« Je voyais sur Étudiants de Strasbourg (un groupe Facebook qui compte 70 000 membres) des témoignages de victimes d’agressions, filles ou garçons. Je me suis dit, ça commence à faire beaucoup, qu’est-ce qu’on pourrait faire ? Agir seul c’est délicat. Alors j’ai pensé à former des groupes et à aller sur le terrain. C’est pour agir nous-mêmes, en tant que citoyens. »

Mais si l’on envoie sur le terrain des personnes qui n’ont pas les connaissances nécessaires pour évaluer et maitriser convenablement les situations difficiles, c’est le désordre qui s’installera dans le pays avec l’effondrement des valeurs même de notre société. Et plus encore : ces « milices » au service du citoyen, peuvent un jour se transformer en véritables unités de répression contre certaines catégories d’individus et des opposants.

Nous avons connu cela dans l’Histoire. Souvenez-vous !

Nous avons tous entendu parler de l’effroyable pouvoir que fut le gouvernement de Vichy présidé par Pétain. Ceux qui ont vécu cette époque connaissent parfaitement les affres de cette période où chaque français vivait dans la peur, parfois l’épouvante et la terreur.

Le début de l’année 1943 vit la création de la Milice française, souvent appelée simplement « La Milice », organisation politique et paramilitaire instaurée par Vichy pour lutter à priori et tout spécialement contre « le terrorisme », c’est-à-dire contre la Résistance.

Entre autres opérations de choc, les miliciens participèrent à la traque des juifs et de tous les déviants dénoncés par le régime. La Milice fut aussi une police politique et de maintien de l’ordre du régime établi par Vichy.

Pour la sécurité en France : les milices sont-elles la solution ?

Autre lieu, Aubervilliers. C’est la version senior de Belleville dont je narrais les déboires. Aubervilliers, c’est aussi le lieu où une Princesse se fait brigander par des malandrins même pas assermentés sur une route de France. Et Aubervilliers, c’est surtout une ville où la population d’origine chinoise commence à trouver le temps long, ce temps qui sépare le moment où cette communauté déclare des problèmes récurrents d’insécurité, de vols ou d’agressions aux forces de l’ordre et le moment où les autorités agissent. Cette communauté attend d’autant plus fermement une réponse de ces autorités qu’un des leurs est récemment mort sous les coups d’agresseurs dont les motivations n’étaient pas que crapuleuses mais aussi racistes.

Normalement, une agression raciste en France bénéficie immédiatement de la caisse de résonance médiatique, d’autant plus si l’une ou l’autre association lourdement subventionnée s’empare de l’abomination et la fait connaître au public médusé de découvrir pareils forfaits sur son sol pourtant si pur et si tendre. Mais manifestement, les vols et agressions répétées de Chinois à Belleville ou Aubervilliers ne semblent pas entrer dans les bons critères pour bénéficier de cette publicité. La violence anti-asiatique, dénoncée par les populations concernées, n’est pas assez forte ou assez raciste pour bénéficier de cet écho.

En attendant, les ressortissants chinois tentent de s’organiser pendant que les forces de l’ordre enregistrent religieusement les plaintes. Combien de temps s’écoulera-t-il à nouveau pour que, se rendant compte de la totale impéritie des pouvoirs publics, nos braves commerçants s’organisent de façon plus musclée et, comme les Corses de Sisco, en viennent aux mains ?

La question n’est pas seulement rhétorique : les tensions inter-communautaires s’accroissent visiblement et d’autant plus que les pouvoirs publics sont complètement dépassés. La police était déjà largement débordée avant la récente vague d’attentats, le passage en alerte Pivoine-Foncé, en plan Vigipipeau Écarlate Clignotant et l’application du plan Sentinelle à Roulettes n’ont pas amélioré la situation en augmentant encore le stress et la fatigue des équipes. L’abandon rapide, depuis l’élection de Sarkozy, de toute velléité de remettre de l’ordre dans les kartchiers chauds ou ces zones impressionnables sensibles du pays, le quasi blanc-seing dont dispose toute une frange de la population devenue ingérable quasiment à dessein, le blocage dogmatique des budgets de la Justice, ses réorganisations foutraques, tous ces facteurs s’accumulent pour mettre à genoux la colonne vertébrale régalienne de la République.

Ceux qui payent leurs impôts, qui attendent en retour un minimum d’ordre, confusément, s’en rendent compte. Petit à petit la réalité des dérives leur apparaît, et il ne leur faut pas forcément très longtemps pour se rappeler qu’il y a 10, 20 ou 30 ans, beaucoup de ce qu’ils subissent n’aurait jamais été toléré. Les réseaux sociaux amplifient la découverte qu’ils ne sont pas seuls à s’apercevoir de la supercherie, celle qui consiste à faire croire qu’il y a encore un État régalien en France.

Conséquemment, il n’est plus loin le temps de l’étape suivante où des groupes citoyens plus ou moins clandestins vont s’organiser pour reprendre progressivement le contrôle des territoires pour lesquels ils payent de plus en plus cher. L’État n’aimant pas, mais alors pas du tout, la concurrence, on peut dès lors s’attendre à quelques frictions.

Des « citoyens » qui luttent contre l’insécurité. Bienveillance citoyenne ou fascisme déguisé ?

Depuis quelques années se développent de nombreuses initiatives qui voient de simples « citoyens » lutter contre l’insécurité sans attendre la police. Elles ne sont pas nécessairement fascistes, mais bien souvent l’extrême droite n’est pas très loin car ces initiatives ont une proximité morale et idéologique avec elle…
L’extrême droite n’est jamais très loin des initiatives de « vigilantisme », ces groupes qui voient de simples citoyens « prendre en main leur sécurité ». Bien souvent ces initiatives mènent à la constitution de milices qui attirent l’extrême droite comme un étron fumant attire les mouches.

Cela ne veut pas dire que tous les miliciens sont des fascistes, tout comme il existe des groupes fascistes qui ne sont pas des milices. Néanmoins, les liens entre ces deux phénomènes nous ont paru suffisamment forts pour que nous nous intéressions de manière spécifique aux milices qui se développent en ces temps de crise.

La guerre aux délinquants français

Quand citoyens et force de l’ordre se réunissent pour alerter les pouvoirs publics et trouver des solutions …
Vols à l’arraché, agressions violentes, rixes entre jeunes…

La synergie entre les forces n’est pas une option. C’est une absolue nécessité. C’est indispensable face à l’évolution que connaît certaines villes avec la hausse de la délinquance. Les mêmes problématiques désormais que la capitale, avec la populations, ce qui est nouveau, c’est que des solutions sont trouvées ensembles. Policiers et gendarmes ont planché sur les cambriolages, les vols avec violence, les violences urbaines et les bandes, les violences intrafamiliales, la sécurité routière. Un travail en commun pour faire face à la menace également au communautarisme et aux terrorisme. Le but et de rassuré la population. Mais à quand l’action ?


En Finlande : Dans plusieurs petites villes de Finlande, des habitants se sont constitués en milice.

Leur but : lutter contre l’arrivée des immigrés et la supposée délinquance qu’ils provoqueraient.

Dans plusieurs petites villes de Finlande, des habitants se sont constitués en milice. Leur but : lutter contre l’arrivée des immigrés et la supposée délinquance qu’ils provoqueraient.

La ville de Tornio, à la frontière avec la Suède.

C’est par là que sont arrivés des centaines de demandeurs d’asile cet automne, principalement Irakiens, après avoir traversé l’Europe, dans l’espoir de rejoindre la Finlande, où ils espéraient obtenir rapidement le regroupement familial. Plusieurs week-ends d’affilée en octobre, des manifestants se sont rassemblés à la frontière, pour leur bloquer le passage.


En France, comment somme-nous arrivé là ?
Le laxisme de notre État serait-il à l’origine ?

1) La délinquance

Il existe aujourd’hui un consensus sur « l’explosion de la violence chez les jeunes de banlieue » et sur le « laxisme de la justice » face à cette violence, ou du moins sur son « inadaptation » aux nouvelles générations de délinquants. Plutôt que de dénoncer au coup par coup les mesures brutales qui sont prises depuis plusieurs mois au nom de ce discours, il vaut mieux prendre le problème à la racine et déconstruire ce qu’il faut bien appeler le mythe de l’insécurité.

Il en va de même pour toutes les formes de délinquance : c’est avant tout la focalisation du débat public et de l’activité policière sur la « délinquance de rue » qui fait augmenter les chiffres de la petite délinquance en général et de la délinquance des mineurs en particulier. Un exemple illustre parfaitement l’effet d’optique que peuvent produire les statistiques : c’est celui de l’outrage à agent. Les outrages à agent sont en effet l’une des infractions qui contribue le plus à faire augmenter les chiffres de la délinquance.

2) La radicalisation de nos jeunes

Une radicalisation qui intervient parfois en prison mais aussi par des intermédiaires comme le djihadiste recruteur Rachid Kassim. Pour lutter contre l’endoctrinement, des expérimentations de politique de déradicalisation sont lancées mais la plupart échouent. Lors des attaques du 13 novembre, les trois assaillants du Bataclan étaient des Français embrigadés.

3) Le Prosélytisme

Le prosélytisme désigne l’attitude de personnes cherchant à convertir d’autres personnes à leur foi. Par extension, le prosélytisme désigne le zèle déployé afin de rallier des personnes à un dogme, une cause, une théorie ou doctrine, parfois en imposant des convictions. Le « nouveau converti » est dit prosélyte. Recemment, on à vu que ce phénomène existe dans le sport …  no comment …

A quoi ressemble la menace terroriste émanant de migrants en France ?
En détaillant le nombre d’étrangers en situation irrégulière fichés pour radicalisation et qu’il souhaite expulser, Gérald Darmanin a brossé un rare portrait de ce danger hautement polémique.

Moins de trois semaines après l’attaque au hachoir perpétrée par un jeune Pakistanais devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’il restait sur le territoire français « 231 personnes aujourd’hui qu’il nous faut expulser, qui sont en situation irrégulière et suivies pour soupçon de radicalisation ».

Du fait que cette radicalisation entre en conflit avec les lois de la république et cherche a mettre un thermes a certaine de nos liberté, les milices voient le jour pour ne pas perdre notre identité national est celle de la France parce que l’on c’est pas battu est que l’on a baisser la tête..

Quand nous étions jeunes, on s’en foutait des religions et de la couleur de peau, des origines … nous étions tous des copains, un point c’est tout. Aujourd’hui je ne suis écuré que des individus ne veulent pas serrer la main d’une femme au nom de la religion.

Voici un petit rappel :

La ou cela ne vas pas !

Lorsqu’une enquête a été ouverte contre Mila pour « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une race ou une religion déterminée », le parquet de Vienne a estimé que c’était « une opinion personnelle, pas de volonté d’exhorter à la haine ou la violence ».

Alors que beaucoup sont Mila ou Charlie, lorsqu’une jeune femme voilée comme Mennel Ibtissem – l’ex-candidate de « The Voice » -est discriminée pour son voile, peu sont Mennel pour la soutenir.

Dans le même temps, nous apprenons qu’un pompier blessé qui avait insulté le président Macron est suspendu de ses fonctions. Et que dire de la résolution qui a été adoptée en décembre dernier pour élargir la définition de l’antisémitisme à l’antisionisme, empêchant toute critique d’Israël ? …

Vous ne voyez toujours pas ? …

Un autre exemple flagrant de la guerre lancée par la France contre l’Islam est la proposition de loi constitutionnelle qui a été déposée devant le Sénat par la majorité sénatoriale de droite. Elle vise à garantir la prééminence des lois de la République face aux « revendications communautaristes » de dérogations pour « des motifs d’origine ou de religion ».

Le texte comporte deux articles. Selon le premier « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune ». Le second article impose aux partis et groupements politiques de respecter « la laïcité » tout en empêchant tout financement de partis « communautaristes » ou de leurs candidats.

De plus, Macron devrait annoncer « le plan gouvernemental de lutte contre l’islam radical et les communautarismes ».

Même si pour l’instant les contours de cette proposition de loi contre le communautarisme et le plan gouvernemental contre « l’islam radical » sont flous, de nombreuses questions épineuses vont revenir à l’ordre du jour comme les conditions d’interdiction du port du voile, le menu sans porc dans les écoles ou encore le port du burkini dans une piscine municipale.

Rejet de naturalisation pour des citoyens musulmans d’origine turque

Les citoyens d’origine turque ont déjà commencé à vivre les conséquences de cette islamophobie montante en France. La turcophobie va d’ailleurs de pair avec l’islamophobie puisque beaucoup associent la Turquie avec l’Islam.

C’est ainsi qu’un citoyen turc de 47 ans vivant en France depuis 43 ans, Murat Büyük, s’est vu refuser la nationalité française pour une raison extrêmement surprenante. Les autorités françaises prétextant son « engagement politique envers son pays d’origine » (alors qu’il ne fait partie d’aucun parti ou groupe politique turc) ont écrit dans leur courrier de refus que ceci empêcherait « son loyalisme envers la France et ses institutions ».

La milice n’aurait pas vu le jour si le problème religions ne se serait pas instauré dans pays. Personne ne fait rien et les tensions entre les communautés s’aggravent chaque jour. Si la guerre civile doit éclater …
advienne que pourra.

David SCHMIDT

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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