La Fresque du Climat : un jeu pour mieux comprendre le climat
La Fresque du Climat
Samedi 22 février a lieu une journée autour du jeu La Fresque du Climat au Foyer de Marinau à Forbach.
« La Fresque du Climat » est un atelier ludique, participatif et créatif permettant de mieux comprendre le changement climatique.
Elle a été organisée par Inès Corinto et l’AMAP de Forbach. Cette journée s’est déroulée en deux temps de 9h30 à 14h30 la formation puis de 14h30 à 17h30, l’atelier. Elle a été animé par le seul formateur de la Fresque du Climat de la Région Grand Est. A moins d’un mois des élections municipales deux listes sont venues participer au jeu. On soulignera que cela reste positif bien que trop peu vu les enjeux majeurs climatiques. Parmi les citoyens présents, on a pu retrouver des acteurs qui s’intéressent à cette question comme Consomm’acteurs ou encore l’ASBH.
Ce samedi, j’étais avec un groupe dont l’animateur Julien BRITON présentait un atelier ludique et participatif sur le changement climatique.
Il est basé sur un travail à plusieurs et c’est extrêmement pédagogique. Avec cette formation, le climat devient un jeu dans lequel il faut remettre dans l’ordre des causes et des effets. Il s’agit de déconstruire les idées reçues, de sensibiliser afin de poser le constat.
La Fresque du Climat est une initiation en quelques heures, adressée aussi bien aux novices sur le fonctionnement du climat et les conséquences de son dérèglement. Heureusement, derrière ces cartes, se trouvent quelques explications concernant l’impact de ces activités en matière d’émission de CO2, des informations précieuses destinées à faciliter les participants dans la conception de leur fresque. L’atmosphère s’épaissit, les sourcils se froncent, les méninges travaillent.
Des questions se posent: “qu’est-ce l’effet de serre ?” Chacun en a entendu parler mais personne n’est capable de le définir précisément. Julien BRITON intervient et l’explique avec une aisance remarquable. Il revient sur une carte qui liste les trois principaux gaz qui sont à l’origine de ce phénomène: le méthane, le protoxyde d’azote et surtout le CO2.“Dit comme ça, on le retiendra”, reconnaît une des participantes.
Un groupe bloque sur le lien entre les cartes: “fonte de la banquise”, “fonte des calottes glaciaires” et “fonte des glaciers” : les trois sont à l’origine de la “montée d’eau des océans”, non ? Julien BRITON se permet alors de suggérer une piste: “Que se passe-t-il quand un glaçon fond dans un verre d’eau? L’eau déborde?” Non…. Et si ce glaçon était au-dessus du verre? Ah, dans ce cas, oui. La banquise ne dépasse pas le niveau de l’eau, contrairement aux calottes glaciaires (Groenland et Antarctique).
Les mots qui reviennent après un tel atelier: énervement, frustration, angoisse, impuissance, découragement, solution, motivation, action.
L’ambiance se fait plus conviviale, les participants se détendent et se mettent à discuter des solutions pouvant être mises en place à échelle individuelle pour freiner le dérèglement climatique.
Conclusion: Nous pouvons que souhaiter à tout ce beau monde de partager cette expérience afin de sensibiliser tout son entourage pour qu’à leur tour il partage cette expérience, cette connaissance et ainsi créée changement dans nos comportements. N’oublions pas que l’on vit tous sur la même planète, qu’elle est en danger et qu’il n’y a pas d’hôpitaux pour panser ses plaies.
David SCHMIDT
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