Les femmes sont souvent décrites comme les premières victimes dans plusieurs contextes en France. Que se soit dans le domaine familiale ou professionnelle. C’est un constat qui reflète une certaines formes d’inégalités mélangeant violences et discriminations dont elles sont encore trop souvent les victimes.
Voici quelques raisons pour lesquelles les femmes sont perçues comme les premières victimes dans divers domaines :
Les Violences conjugales et sexuelles, il y a des efforts à faire !
La violence domestique : Les femmes sont également les victimes principales de la violence conjugale en France. Concrètement, tous les trois jours, une femme meurt en France sous les coups de son partenaire ou ex-partenaire. De ce fait, on peut souligner avec tristesse la grande vulnérabilité des femmes à la violence domestique.
Il est important de nommer les violences sexuelles : Les composants de ce sous-élément comprennent les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel et le viol, tous dirigés vers les femmes. Il convient de noter que la plupart de ces crimes sont sous-déclarés, ce qui peut s’expliquer par la peur, la honte ou le manque de confiance en l’autorité.
Inégalités économiques et professionnelles
La discrimination: De la violence au le harcèlement et le sexisme au travail peuvent dissuader ou empêcher les femmes de s’engager dans certaines professions. Les femmes sont également souvent discriminées lors des recrutement ou lors de la sélection pour des postes de direction.
Les Inégalités salariales: En fin de compte, les femmes continuent de gagner en moyenne moins que les hommes pour un travail équivalent. En France, l’écart salarial mérite encore entre 15 et 20%, selon les secteurs.
Précarité de l’emploi: les femmes sont surreprésentées dans les emplois précaires et les emplois à temps partiel. Les premiers touchés par les crises économiques sont les femmes en raison de leur emploi dans des secteurs très exposés, tels que les services personnels ou de vente.
Charge mentale: les femmes continuent de prendre une part importante des tâches ménagères, de la gestion du domicile en plus de leur emploi professionnel, ce qui est limitatif pour l’évolution de carrière.
Le sexisme est encore trop répandu dans de nombreux aspects de la vie, y compris le lieu de travail, la publicité et les médias. De nombreux stéréotypes de genre affectant la perception et la manière dont les femmes sont perçus et sont traitées ont survécu à travers l’histoire.
L’accès au pouvoir des femmes est encore minoritaire, elle sont largement sous-représentées en termes de positions décisionnelles, qu’il s’agisse de politique, d’entreprise, et social. Par conséquence, les femmes changeraient très peu leur situation.
Santé et autonomie
Accès aux soins : Les femmes peuvent rencontrer des obstacles spécifiques dans l’accès aux soins de santé, notamment en matière de santé reproductive. Les politiques de santé publique ne tiennent pas toujours suffisamment compte des besoins spécifiques des femmes.
Vieillissement et solitude : Les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, ce qui signifie qu’elles sont souvent plus exposées à la solitude et à la précarité à un âge avancé, surtout si elles ont interrompu leur carrière pour s’occuper de leur famille.
Les femmes sont souvent les premières victimes en raison de multiples facteurs qui se chevauchent : violences physiques, inégalités économiques, discriminations systémiques, et défis liés à leur santé et à leur autonomie. Cette situation résulte de structures sociales, culturelles, et économiques qui favorisent encore, dans de nombreux domaines, une répartition inégale des ressources, des responsabilités, et des protections. La reconnaissance de ces inégalités est un premier pas vers leur réduction, et de nombreux mouvements en France œuvrent pour améliorer les droits des femmes et leur condition dans tous ces aspects de la vie.
