Depuis quelques années, un terme s’est immiscé dans nos débats publics :
le « Woke ».
La dictature de la pensée unique
Le wokisme est passé de la mise en avant des inégalités à d’autres aspects. Il est devenu une véritable police de la pensée, surveillant en permanence tout écart par rapport aux canons de la doctrine de de l’ultra gauche. Ceux qui remettent en question certains dogmes sont rapidement réduits au silence, souvent par l’intimidation ou la censure.
Les universités étaient autrefois considérées comme un lieu de débat et de diversité de points de vue. Elles sont désormais des champs de bataille où seules les identités qui pensent comme eux sont acceptables. Les étudiants et les professeurs qui osent être en désaccord avec le consensus sont qualifiés de réactionnaires, voire exclus. Ces institutions ne parlent pas de choses contradictoires, elles sont juste là pour éduquer, pas pour débattre.
L’inquisition numérique
La tyrannie de l’émotion
Une menace pour la démocratie
En imposant ses diktats, le mouvement Woke mine non seulement la démocratie, mais également les piliers de la civilisation même. Finalement, une société libre est celle dans laquelle les gens peuvent débattre et critiquer, contester ou soutenir tout ce qu’ils veulent.
Dès que ces libertés sont retirées, la base de la société s’effondre. Elles doivent être déclarées et affirmées plus fermement: la pluralité des opinions est une force. La censure, à savoir celle de l’État ou des activistes, est un poison. Ce n’est pas à dire que les idées doivent être protégées de tout; c’est le contraire.
Pour un retour au bon sens
- En prétendant être le défenseur des opprimés, le mouvement Woke a créé une nouvelle forme de tyrannie sur l’esprit.
- Face à cette menace, il est de notre responsabilité de réaffirmer les valeurs qui ont fait la force de notre société: la liberté d’expression, la tolérance de l’opinion dissidente, et la réalité des faits avant les émotions.
- Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où le moindre écart est passible du bûcher médiatique et social.
- Nous devons nous battre pour sauver notre démocratie et garantir le droit de chacun de s’exprimer sans craindre la radiographie.