C’est un cauchemar, une véritable tristesse sans fond dans laquelle la France vient de plonger suite au meurtre de Louise de 11 ans. La lâcheté d’un être abjecte et sans scrupules s’est permis d’éteindre une petite flamme de vie. Il ne reste qu’un corps meurtri avec une absence béante et le regard vide de ceux qui doivent survivre à cette tragédie.
Que dire sinon que la mort a encore triomphé dans ce pays. Louise n’est plus qu’un nom, un écho qui se perd dans une forêt souillée. Sa présence, ses rires, ses rêves … tout est anéanti par une cruauté insondable. Cette même cruauté qui se faufile dans les recoins de notre quotidien, nous rappelant que l’horreur n’a besoin de rien pour frapper, si ce n’est d’une innocence à détruire.
Où en est l’enquête ?
Quatre personnes ont été cueillies en pleine nuit, un jeune homme de 23 ans, le suspecté et trois proches, ses parents et sa petite amie, tous soupçonnés de « non-dénonciation de crime ». Voilà où nous en sommes : une fillette assassinée et des adultes apparemment incapables d’empêcher l’inacceptable ou d’en avertir qui que ce soit.
Louise ne reviendra pas. Son souvenir, condamné à errer dans les colonnes des journaux, se réduit à quelques infos cliniques : « poignardée en rentrant du collège », « retrouvée dans un bois » … Rien ne ressuscitera l’innocence fauchée. Si l’ADN parle, le suspect comment va t’il justifier son geste ?
Il aurait le profil d’un jeune type absorbé par ses jeux vidéo, casquette vissée sur la tête, doudoune fermée, repéré sur des images de vidéosurveillance alors qu’il suit Louise sur le chemin du retour du collège. Une silhouette presque anodine si ce n’est qu’elle s’est incrustée dans la trajectoire d’une enfant qui n’avait qu’une seule idée, rentrer chez elle. Malheureusement dans ce scénario macabre la part la plus sombre de l’histoire est bien réelle, on ne parle pas d’un jeu virtuel mais du meurtre d’une collégienne. Ici, on ne respawn pas, on ne recommence pas la partie. Louise n’aura pas de deuxième chance.
Les parents sont condamnés à vivre un deuil impossible.
Nuits sans sommeil, journées sans lumière et ils avancent brisés, égarés dans un monde devenu trop sordide pour être vrai. On parle de chagrin mais le mot est dérisoire. Le vide qu’ils portent en eux est un gouffre, un abîme sans espoir, là où les rires de Louise ont laissé place à un silence assourdissant.
Et nous spectateurs atterrés, on demeure impuissants comme englués dans la consternation. On s’indigne, mais on sait au fond que cette indignation n’aura aucune prise sur le monstre qui a agi. Peut-être n’éprouve-t-il aucun remord. Pendant ce temps, une petite âme de 11 ans n’est plus.
Regardons la vérité en face, on a laissé s’accomplir le pire dans ce pays qu’on osait croire éclairé de bon sens, on s’imagine toujours à l’abri de telles atrocités, jusqu’au jour où l’on découvre que la mort n’a épargné personne, surtout pas les plus fragiles. C’est un sombre rappel de notre effarante impuissance et de l’abandon de toute humanité.
Alors, il ne nous reste que la tristesse et la rage impuissante. Une enfant vient de mourir et c’est comme si l’on avait éteint un soleil dans un ciel déjà sombre. Les ténèbres recouvrent tout et on ne peut que se recueillir devant cette tragédie, conscients qu’aucune prière, aucun cri, ne rendra la vie à cette petite victime.
Voilà notre héritage, la culpabilité d’avoir laissé l’horreur pénétrer nos villes, nos maisons, nos cœurs. Un fardeau qui pèse sur chacun de nous, tandis que le silence funèbre enveloppe ce drame. Il ne reste qu’un trou noir, un vide insupportable, là où régnait la vie d’une enfant.
Louise avait à peine 11 ans et la voilà sauvagement arrachée à la vie, laissée sans défense, le corps meurtri par des coups de couteau. C’est ignoble, révoltant, insupportable. Penser qu’un être humain ait pu s’acharner ainsi sur une enfant dépasse l’entendement et nous glace jusqu’aux os.
Mon cœur se serre en imaginant la douleur insondable de ses parents, qui doivent désormais vivre avec l’absence, la colère, l’incompréhension et ce vide impossible à combler.
Je suis indigné, bouleversé par la violence insensée qui s’abat sur les plus vulnérables. Nous sommes censés protéger nos enfants, pas leur infliger un cauchemar dont ils ne se réveilleront jamais. Que justice soit rendue et que jamais on n’oublie l’horreur absolue de ce crime.
Ajout: au 12/02: Le suspect aurait avoué. Si de tels aveux sont effectivement prononcés et confirmés par le parquet ou les médias d’investigation sérieux, l’information sera très largement diffusée. En attendant, tout les écris du monde et même ces aveux ne feront pas revenir la petite Louise.
David SCHMIDT