Mes premières impressions:
Une très belle vue sur la mer lorsque l’on se trouve sur la falaise.
Il est toujours très émouvant de parcourir les plages du Débarquement et de sentir l’âpreté des combats pour la (notre) liberté qui s’y sont déroulés. Il est aisé de réaliser à quel point la prise de la pointe du Hoc par les alliés a été une véritable prouesse. Sur ce site on est plongé dans l’ambiance de la 2nde guerre mondiale. L’endroit est parsemé de vestiges des armements allemands ( batteries et bunkers). Le plus impressionnant ce sont les traces des nombreux impacts des bombes larguées: des crevasses immenses recouvertes aujourd’hui par la végétation. On ne peut que s’imaginer la violence des combats qui y ont été menées. Site incontournable dans le circuit du D Day en Normandie. Prenez le temps de lire les témoignages et les histoires à l’entrée et à la sortie du site. A voir pour essayer de se rendre compte de ce que tous ces hommes ont vécu.
Mais ensuite :
Bien loin de l’idée que j’avais de ce site historique au vu des photos ou vidéos dans le passé.
Un chemin au milieu des herbes et broussailles, certainement une idée écologique. On ne voit que ces herbes sont trop haute et je n’ose pas imaginer dans quelques années le résultat. Pour les bunkers, je comprend l’idée de ne plus les visiter mais j’aurai préféré une autre solution que de construire des passerelles métalliques sur les bunkers qui ne servent à rien. C’est honteux de laisser des sites historiques dans des états comme ça sachant qu’ici des hommes se sont battues pour notre libertés.
A mi-chemin entre Omaha Beach et Utah Beach, la Pointe du Hoc domine la mer de sa falaise verticale. En février 1944, elle est couronnée par une batterie côtière allemande : à six kilomètres à l’ouest d’Omaha, six obusiers de 155 mm de fabrication française (155 mm GPF mle 1917) et datant de la Première Guerre mondiale sont installés sur un plateau qui se termine brusquement par des falaises rocheuses, hautes de 25 à 30 mètres. Les artilleurs stationnés à cet endroit appartiennent à la 2e batterie de la Heeres-Küsten-Artillerie-Abteilung 1260 et sont commandés par l’Oberleutnant Frido Ebeling. Ce dernier, après avoir refusé de tirer sur une patrouille navale britannique le 22 octobre 1943, est remplacé quelques jours plus tard par son adjoint, l’Oberleutnant Brotkorb. Ces hommes peuvent compter sur la protection des fantassins du 3e bataillon du Grenadier-Régiment 726 qui est chargé de la protection de la côte entre Grandcamp-les-Bains et Vierville-sur-Mer. En outre, le 23 mai 1944, quinze artilleurs du Werfer-Regiment 84 équipés de mitrailleuses viennent renforcer les effectifs de la batterie.
Le mot « Hoc » vient de « haugr » en norois, la langue des Vikings, et qui signifie monticule. Cette toponymie est fréquente dans la langue normande et notamment dans « Cap de la Hague » et « Saint-Vaast-La-Hougue ». Les Américains, en recopiant les cartes, ont commis une erreur typographique qui a transformé « Hoc » en « Hoe » sur de nombreuses cartes et rapports encore accessibles aujourd’hui.
Bombardement en mai 1944 de la Pointe du Hoc par les Alliés.
Photo: US National Archives
Pour les Alliés, il est nécessaire de s’emparer de cette batterie pour dégager les plages (Omaha et Utah) de la menace que ces canons font peser sur elles. Telle est la mission confiée à une unité américaine, le Provisional Ranger Group. La Pointe du Hoc est soumise, dans les jours et les mois qui précèdent le débarquement, à des bombardements massifs. La position, au sommet de la falaise, reste difficile à conquérir.
La tactique proposée pour prendre d’assaut le point d’appui de la Pointe du Hoc
Convoqué cinq mois plus tôt par le général Eisenhower, le lieutenant-colonel James Earl Rudder, ancien fermier texan, apprend que le 5e corps de la 1re armée du général Bradley doit prendre d’assaut la zone portant le nom de code Omaha Beach. En regardant les photographies aériennes de la Pointe du Hoc, il pense d’abord à une blague du commandement allié en découvrant cette batterie allemande, fortement protégée par des bunkers et les remparts de hautes falaises. Mais Bradley, venu l’informer de la future mission, n’est pas là pour rire.
Si à 7 heures Rudder n’a pas lancé une fusée indiquant la prise de la pointe du Hoc, les 500 Rangers en renfort seront envoyés directement à Omaha Beach, secteur Charlie.
Mais quelques jours avant le lancement de l’opération Overlord, les vols de reconnaissance alliés et les informations de la résistance française confirment que les six canons ont été retirés : à la place, quatre bunkers sont en construction, sans armes répertoriées. Ces données sont transmises aux cartographes qui remplacent en mai 1944 les pièces d’artillerie par des casemates « U/C » : « under construction » (en français : en cours de construction). Mais si la pointe du Hoc n’est a priori plus une menace, les Rangers doivent néanmoins poursuivre leurs efforts vers les batteries de Maisy, leur objectif secondaire. En fin de journée, ils doivent s’installer dans la région d’Osmanville, à environ seize kilomètres.
Extrait de l’ordre d’opération donné aux Rangers : « Détruire les défenses côtières de Hoe Point (sic) et de la pointe de la Percée, et garder sur le flanc l’assaut sur Omaha. Soutenus par des éléments à pied, saisissez les batteries de Grandcamp et Maisy. Puis opérer contre les positions ennemies le long de la côte entre Grandcamp et Isigny » (Ordre d’opération du 26 mars 1944 signé par le Major General Gerow commandant le V Corps).
Photo de la Pointe du Hoc bombardée, prise depuis un avion de reconnaissance allié.
Photo: US National Archives
Si à 7 heures Rudder n’a pas lancé une fusée éclairante signalant la prise de la Pointe du Hoc, les 500 renforts seront envoyés directement à Omaha Beach, secteur Charlie.
Mais quelques jours avant le lancement de l’opération Overlord, les vols de reconnaissance alliés ainsi que les informations de la résistance française confirment que les six canons ont été retirés : à la place, quatre bunkers sont en construction, sans armes répertoriées. Ces données ont été transmises aux cartographes qui ont remplacé en mai 1944 les canons d’artillerie par des casemates « U/C » : « en construction ». Mais si la Pointe du Hoc ne constitue plus une menace majeure pour l’opération Overlord, les Rangers doivent néanmoins poursuivre leurs efforts vers les batteries de Maisy, leur objectif secondaire.
Extrait de l’ordre d’opération donné aux Rangers : « Les 2e et 5e bataillons de Rangers sont rattachés à la 1re division. Ils détruiront les batteries de défense côtière de la Pointe du Hoe ( !) par un assaut direct simultané sur les falaises entre la Pointe-du-Hoie et la Pointe-de-la-Percée et par une action de flanc depuis la plage « Omaha ». Ensuite, aidés par des éléments de la force d’assaut, ils captureront les batteries ennemies à GRANDCAMP et MAISY. Par la suite, opérer contre les positions ennemies le long de la côte entre Grandcamp et Isigny » (Ordre d’opération du 26 mars 1944 signé par le Major Général Gerow, commandant du Vème Corps).
Le déroulement de l’assaut
Sur le pont du SS Ben My Chree, le 6 juin 1944, James E. Rudder se tourne vers ses hommes et leur dit : « Maintenant écoutez… Rangers, montrez-leur ce que vous valez. Bonne chance les gars ! Démolissez-les … Départ dans cinq minutes. » Les 261 hommes, éclaboussés par l’eau, affectés par le mal de mer, chargés de leur équipement, naviguent dans les péniches de débarquement de type L.C.A. vers les falaises, cachées par la fumée des explosions, des incendies et par l’écran de fumée protégeant l’armada alliée. Une équipe est chargée de s’emparer de la Pointe de la Percée, à l’est de la Pointe du Hoc, surmontée d’un site radar allemand.
Mais le courant est fort. Les péniches de débarquement sont déportées vers l’est et, quelques dizaines de mètres avant d’atteindre la côte, Rudder se rend compte que la falaise vers laquelle ils se dirigent n’est pas la bonne… Les péniches de débarquement affectées au transport des soldats devant débarquer à la Pointe du Hoc font demi-tour et longent la falaise vers l’ouest. Pris sous le feu des armes automatiques et des mortiers, ils arrivent enfin en vue de leur objectif : il est 7 heures. A ce moment, les Alliés sur les bateaux, n’ayant pas vu la fusée signalant la prise de la falaise, imaginent que l’opération est un fiasco total. Les 500 Rangers censés renforcer Rudder et ses hommes sont alors dirigés vers Omaha Beach, où le débarquement a déjà commencé…
L’entrée de la station d’observation H636a de la batterie allemande de la Pointe du Hoc.
Photo: DDay-Overlord
Les Allemands, quant à eux, ont eu trente minutes pour récupérer après le bombardement, pour rejoindre les bunkers, pour établir un système défensif, pour se réarmer. Et ils attendent fermement avec armes et grenades ces soldats qui s’approchent de leur position. Le courant et les vagues coulent un L.C.A. : il n’y a qu’un seul survivant, les autres Rangers disparaissant en mer, traînés par leur matériel. Les mitrailleuses allemandes crépitent et déversent une pluie de fer qui s’abat sur les péniches de débarquement. Certains prennent l’eau : un L.C.A., transportant exclusivement des munitions destinées aux Rangers, explose dans un vacarme assourdissant, projetant des shrapnels dans les environs. Le premier L.C.A. atteint la plage de galets à l’est de la Pointe : la précipitation provoquée par l’erreur de navigation initiale empêche les Rangers d’escalader la falaise de part et d’autre de la Pointe. Ils se dirigent tous vers le côté est. Les Rangers américains se précipitent, découvrant une plage de cinq à six mètres de large déjà creusée par de nombreux obus de mortier.
La Pointe du Hoc surmontée du mémorial dédié aux Rangers américains.
Photo: DDay-Overlord
Les premiers corps tombent sur les galets, tandis que les survivants lancent des grappins et des cordes à travers les mortiers, tandis qu’au même moment l’artillerie navale les soutient au plus près. Mais l’eau alourdit les cordes et les grappins tombent sur la plage. Certains décident alors d’escalader la falaise avec leurs mains, en creusant des marches dans la roche avec leur poignard. Les Allemands déversent une pluie de grenades sur la mince bande de plage et l’arrosent avec les rafales des mitrailleuses.
Un effondrement de la falaise, causé par le feu de l’USS Texas.
Photo: US National Archives
Les Rangers utilisent les quelques cordes que les Allemands n’ont pas eu le temps de couper pour atteindre le sommet de la falaise. Quelques minutes plus tard, les premiers soldats américains se dirigent vers les bunkers et découvrent un espace lunaire, creusé par les bombes. Les Allemands ont disparu mais les snipers ont ouvert le feu. Ces snipers utilisent les trous creusés par les bombes pour se rapprocher des Rangers.
Une des casemates encore en construction au moment du débarquement en Normandie.
Photo: DDay-Overlord
En quinze minutes, la Pointe est prise et sécurisée par les Américains. Selon les informations fournies par les services de renseignement alliés, les Allemands ont retiré les pièces d’artillerie de 155 mm plusieurs semaines avant le débarquement. Celles-ci ont été remplacées, suite à de multiples bombardements et en attendant la construction de tous les abris en béton, par des poteaux en bois dont le but était de tromper les avions de reconnaissance alliés. Le 6 juin 1944, seules quatre casemates sont sorties de terre et sont encore en construction.
L’effet de surprise passé, le lieutenant-colonel Rudder organise la défense du terrain qu’il contrôle. Il entre en communication avec l’armada peu après 8 heures, depuis son poste de commandement situé derrière le bunker de défense anti-aérienne, à l’est de la batterie : » Ici Rudder, le Hoc est sous contrôle… J’ai besoin de renforts et de munitions… Lourdes pertes… ! « Un peu plus tard, on lui dit : « Bon travail. Désolé pour les renforts, tous les Rangers ont déjà débarqué à Omaha. »
Le lieutenant-colonel Rudder, commandant l’attaque des Rangers sur la Pointe du Hoc.
Photo: US National Archives
Les pertes sont en effet très élevées, mais Rudder doit faire avec. Théoriquement, il doit se rendre à Osmanville pour encadrer les opérations de débarquement à Omaha tout en neutralisant les différents points d’appui allemands rencontrés en chemin. Mais l’assaut amphibie de la 1re division d’infanterie et de la 29e division d’infanterie entre Vierville-sur-Mer et Colleville-sur-Mer se déroule mal : l’infanterie américaine est placée en bordure de plage et ne parvient pas à percer la ligne de front. Seuls quelques éléments du 5th Ranger Battalion parviennent à atteindre la Pointe du Hoc dès l’après-midi du 6 juin, traversant les sept kilomètres de bosquet à travers les positions ennemies. Rudder prend la décision d’attendre les renforts d’Omaha et défend fermement la pointe du Hoc. Il lance néanmoins des patrouilles vers la route de Grandcamp à Vierville-sur-Mer, afin de bloquer tout renfort allemand qui se dirigerait vers l’est.
Le 1st Sergeant Leonard G. Lomell et le Staff Sergeant Jack E. Kuhn, appartenant à la compagnie D du 2nd Ranger Battalion, découvrent à environ un kilomètre au sud de la batterie cinq pièces d’artillerie de campagne, camouflées derrière une haie. Des dizaines de soldats allemands sont présents, à une centaine de mètres plus au sud. Le jeune sergent américain donne ses ordres : son camarade doit observer les positions allemandes pendant qu’il lance deux grenades sur les deux premières pièces. Ces grenades, également appelées « thermites », produisent une réaction chimique aluminothermique qui fait fondre le métal environnant. Lomell détruit les systèmes de visée des autres obusiers avec la crosse de sa mitraillette Thompson, enveloppée dans sa veste pour limiter le bruit. Après avoir mené à bien cette opération, la patrouille revient sur ses pas pour récupérer d’autres grenades afin de compléter le travail. Dix minutes plus tard, l’action est terminée et les deux Rangers se replient immédiatement.
Le jeune sergent américain donne ses ordres : son camarade doit observer les positions allemandes pendant qu’il lance deux grenades thermiques sur les deux premiers canons. Ces grenades, également appelées « thermites », produisent une réaction chimique aluminothermique qui fait fondre le métal environnant. Lomell détruit les systèmes de visée des autres obusiers avec la crosse de son fusil Thompson, enveloppé dans sa veste pour limiter le bruit. Après avoir mené à bien cette opération, la patrouille revient sur ses pas pour récupérer d’autres grenades afin de compléter le travail. Dix minutes plus tard, l’action est terminée et les deux Rangers retournent dans leurs lignes.
Un des obusiers de 155 mm, caché à un kilomètre au sud de la batterie.
Photo: US National Archives
Les navires de guerre au large tirent un barrage autour des zones contrôlées par les États-Unis. La nuit tombe et les Allemands organisent une contre-attaque. Ils s’infiltrent à travers les lignes américaines, puis sont repoussés par les Rangers. Mais les munitions s’épuisent et les renforts ne sont toujours pas là. De plus, de nombreux Rangers sont faits prisonniers car ils ne peuvent tenir des défenses hermétiques et sont souvent pris à revers. Une explosion plus forte que les autres se fait soudain entendre : un Ranger vient de faire sauter le dépôt de munitions allemand.
Au petit matin du 7 juin, Rudder fait un autre terrible constat : les munitions et les provisions sont insuffisantes pour tenir ce siège. Et le 116e régiment d’infanterie n’est toujours pas là ! Mais ils ont tenu, ce sont les ordres. Le 116e régiment d’infanterie est en effet retardé par une très forte résistance, à Vierville-sur-Mer et sur la route vers la Pointe du Hoc. Personne ne connaît la date, l’heure de leur arrivée pour renforcer les Rangers.
La défense allemande est concentrée à l’ouest de la Pointe, autour du bunker anti-aérien ouest, renforcé par la présence d’un canon de 88 mm. Rudder abandonne l’idée de s’en emparer, ayant déjà perdu vingt soldats pour tenter de saisir ce point de résistance allemand. Partout ailleurs, de nombreux snipers blessent et tuent des Rangers.
Depuis les cratères creusés par les bombes, les Rangers défendent leurs positions.
Photo : Archives nationales américaines
La deuxième nuit tombe sur la Pointe du Hoc car ce morceau de terre appartient pour moitié aux soldats américains qui s’y accrochent avec leurs ongles. Les renforts ne sont pas encore arrivés, la fatigue gagne du terrain (beaucoup n’ont pas fermé l’œil depuis deux jours), les munitions et la nourriture sont pratiquement épuisées et le nombre de Rangers encore capables de se battre diminue. Afin de mettre fin à la résistance américaine, les Allemands lancent pas moins de trois contre-attaques sur le secteur tenu par les Rangers. Petit à petit, la résistance américaine tombe. Au petit matin du 8 juin 1944, alors que les Allemands lancent ce qui sera le coup de grâce pour l’ennemi, les chars américains du 116e régiment arrivent enfin à la Pointe du Hoc, avec l’infanterie. Les Rangers sont maintenant renforcés.
Évaluation de l’assaut de la Pointe du Hoc
Sur les 261 combattants engagés à la Pointe du Hoc, rares sont les survivants qui n’ont pas été blessés. La fin des combats le 8 juin ne marque que l’accomplissement d’une partie des ordres donnés aux commandos américains qui doivent maintenant se diriger le plus rapidement possible vers les deux points d’appui de Maisy (Stp 83 et Stp 84) et nettoyer les autres points d’appui allemands jusqu’à Osmanville.
Les prisonniers allemands sont conduits par les Rangers au pied de la falaise.
Photo : Archives nationales américaines
Les 500 Rangers qui débarquent le long de la Côte d’Or le 6 juin vers 7h30 rencontrent une très forte résistance sur la plage. Ils sont divisés en deux groupes : l’un d’une cinquantaine de soldats débarque comme prévu sur le secteur Charlie (Vierville-sur-Mer), l’autre plus à l’est pour éviter les défenses allemandes qui interdisent toute approche. En effet, sur la cinquantaine de soldats engagés sur Charlie, seuls dix survécurent au débarquement, alors qu’à l’est, les pertes furent bien moindres.
Le courage des Rangers sur Omaha Beach est exemplaire et ces hommes, notamment sur Charlie, ont ouvert des voies d’accès aux défenses au prix de pertes incroyablement élevées, comme l’ont fait toutes les unités américaines sur Omaha.
Aujourd’hui, la devise des Rangers, l’unité d’élite de l’armée américaine, est « Rangers, lead the Way ! ». Cette devise a été prononcée pour la première fois par le général Cota sur Charlie, pour encourager ces Rangers à aider les fantassins de la 29e division d’infanterie, qui subissaient également de nombreuses pertes.
David SCHMIDT