Saint-Avold ! NON à la fermeture d’une classe de l’école de Dourd’hal

À Dourd’hal, petite bourgade qui sent encore le foin frais et où les vaches sont plus nombreuses que les élèves, l’éducation nationale vient de prouver qu’elle manie l’arithmétique avec autant de finesse qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Un élève manquant, et paf ! on ferme toute une classe. Peut-être que le ministère envisage de remplacer les cours de maths par des leçons de survivalisme en milieu rural désertifié.

Le maire, quant à lui, semble aussi actif que le dernier rang de la classe pendant une interrogation surprise. Faire appel à de nouvelles inscriptions ? Loin de lui l’idée de simplifier les démarches. Il est plus occupé à inaugurer le nouveau rond-point, qui a coûté trois fois le budget annuel de l’école.

Priorités, mesdames et messieurs!

Quant à la pétition lancée par des parents désespérés, elle prend plus d’ampleur que la fête annuelle du village. On n’a jamais vu autant de citoyens mobilisés, même lorsqu’il s’agissait de voter pour le nom du nouveau pont. Peut-être que si on rebaptisait l’école « Rond-point des Avenirs Brisés », le maire prêterait plus attention?

Le maire, toujours aussi engagé qu’une marmotte en hibernation, a suggéré, tenez-vous bien, un plan de « gestion optimisée des effectifs scolaires ». En clair ? Si ça continue, les élèves pourront bientôt faire cours via des sessions Skype avec un prof en Chine, bien moins coûteux et, qui sait, peut-être même plus attentif.

Quant aux parents, leur pétition est devenue aussi populaire que la dernière saison de la série préférée de leurs ados. Mais au lieu de susciter une réaction rapide, le maire envisage de créer une commission pour étudier la situation. Délai prévu pour un premier rapport : juste à temps pour l’inscription des petits-enfants des manifestants actuels.

En somme, Dourd’hal est le miroir tragi-comique de l’éducation en France, où l’on préfère visiblement compter les pailles dans le vent plutôt que d’assurer un avenir solide à nos têtes blondes. Et comme toujours, lorsqu’il manque un élève, au lieu de chercher des solutions, on ferme tout. Après tout, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Alors que les vaches du village continuent de fournir plus de lait que l’école ne fournit de diplômés, on peut se demander si le prochain conseil municipal ne devrait pas plutôt se tenir dans une étable. Au moins, là, le taux de productivité serait en adéquation avec les attentes. Dourd’hal, où les décisions scolaires semblent sorties d’une tombola.

David SCHMIDT

Signez cette pétition pour soutenir l’éducation de nos enfants et préserver notre école !

https://www.mesopinions.com/petition/enfants/petition-contre-fermeture-classe-dourd-hal/233556