Forbus : l’agglo joue à la roulette russe avec les bus
L'agglo, la pire des comédies de bureau
L’agglo de Forbach, ce petit coin de paradis où l’on pensait que le problème des transports se limitait à un simple retard de bus. Mais voilà que la situation prend des allures de révolution sociale et pour cause :
Là, les chauffeurs veulent plus de travail, mais on leur répond :
– « Non, on préfère filer le contrat à Jean-Michel sous-traitance. »
C’est un peu comme si les employés de Forbus disaient :
– « On peut le faire, on peut en avoir les moyens, les compétences … »
Et l’agglo répondait :
– « Non merci, on va plutôt confier ça à une entreprise qui nous coûte trois fois plus cher, parce que, bah ça fait style. »
Ça ferait presque pleurer les staliniens du 20ème siècle …
Si vous avez raté: « Épisode 1 c’est ICI ! »
Pour les autres : Bienvenue dans l’Épisode 2 de :
« L’agglo, la pire des comédies de bureau »
Vous pensiez que les bus en retard étaient le pire qui pouvait arriver ?
Ah douce naïveté ! Ils étaient 94 % les salariés de Forbus en grève.
Mais attention, ce ne sont pas les « fainéants » habituels, comme aime à les appeler l’agglo. Non, ces fainéants-là demandent plus de travail, de bus et de chauffeur, tu mixes le tout et tu obtiens … une gestion moins débile. Une idée tellement révolutionnaire qu’elle fait buguer la direction. Vous voyez le topo ?
Ils veulent MIEUX TRAVAILLER, mais apparemment c’est trop demander !
Alors là, on est dans une pièce de théâtre absurde. Imaginez l’agglomération de Forbach, en mode patron dépassé, qui traite ses propres chauffeurs d’incompétents. Et du coup, come on let’s twist again : ils balancent 1 million d’euros à des sociétés privées pour faire rouler des bus. Oui, 1 million. Avec ce pognon, ils auraient pu acheter deux ou trois bus et embaucher des chauffeurs. Mais non ! Pourquoi faire simple quand on peut se tirer une balle dans le pied ? … ou celle de ces employés, tout dépend de qui tient le flingue !
C’est comme si tu avais 1 million d’euros, et au lieu de t’acheter une maison, tu payais ton voisin pour qu’il plante une tente dans ton jardin et tu lui verses encore un loyer. Logique, non ?
Rions moins et parlons sérieux, un peu ! Juste un peu !
Le feuilleton Forbus continue, et quel spectacle ! Les chauffeurs veulent que la directrice soit débarquée, mais le président reste stoïque, prêt à dissoudre la régie, façon pastille effervescente. Après tout, à l’agglo le seul déplacement qu’on semble maîtriser, c’est celui du problème… et cela, de réunion en réunion. Une vraie œuvre d’art : un mur de marbre bien poli, aucune fissure ! Oui parce qu’il y a eu réunion:
– Le jeudi 16h à FORBUS … pour rien, j’y reviendrai plus bas !
– Le vendredi soir à l’agglo (RL) (vidéo après 1h30),
– Suivi de la réponse : Le président adoré, dans la presse locale !
Entre les syndicats de Forbus et la communauté d’agglomération, on assiste à un véritable face-à-face, où chacun campe sur ses positions comme s’il attendait que l’un fasse un petit pas… dans le vide.
Résultat : un dialogue aussi figé que du marbre.
Lors du conseil communautaire, notre Saint-Seigneur, président de l’agglo, a justifié l’absence de bus pour les élèves en évoquant la loi LOM, en vigueur depuis 2019, qui impose des ceintures de sécurité dans les transports scolaires.
C’est M. Lauer qui a lancé le dossier sur la table, rapidement car mon seigneur, a préféré lui lâcher un pic et rétorque par une offensive en papier, mais ne lui accordera pas un droit de réponse !
Amen, mon seigneur ! Vous seul avez toute la clarté que nous … nous n’avons pas!
J’allais oublier celle-là, là c’est du lourd aussi, mais dans un autre registre où je vous laisse seul juge !
Il n’y a pas que les autres qui « soi-disant, écrivent leurs textes à l’avance » Je dis cela parce que, c’est dans une grande arrogance que mon seigneur donne la parole à Mme Korinek, avec un souffle de mépris pour cette pauvre dame qui défend les intérêts du peuple.
Mme Korinek, en phase avec la réalité : « Cette jeunesse doit être protégée ! » Merci Madame pour tous les plus beaux aspects de votre intervention. Une situation compliquée et chronophage, lui rappelle-t-elle ! ET le pire (à 1h37 de la vidéo mentionné ci-dessus), la gentille Mme Korinek lui rappelle que : 2 allers-retours coûte 150€ par an, un aller-retour 90€, et elle a été balayée d’un revers des plus méprisants, quand notre seigneur dit:
Un aller-retour c’est 80€ !
Puis il dit finalement :
« que non, c’est 90€ » !
Et l’accuse : « Qu’il y a erreur dans sa copie ! »
Mais c’est bien ce qu’elle a dit en premier lieu ! 90€, avant que notre seigneur l’interrompt pour se planter et lui rejeter la faute de son erreur ! Le mépris total du travail du petit peuple, dans toute sa splendeur ! Un orateur qui préfère répondre par la déstabilisation à coup de rhétorique politicienne, à l’encontre d’une gentille citoyenne du peuple. (Un gros bisou à vous Mme Korinek, nous, on vous aime !)
M. Erba (qui ne fait pas l’unanimité auprès des salariés), a souligné la nécessité d’investir ou de louer des cars pour soulager Forbus. Le seigneur répond avec ironie:
– « Faites mois parvenir vos textes avant, que je puisse préparer ma réponse ! »
Voilà l’état de niaiserie dans laquelle excède notre seigneur !
Bref, la parole sera vite coupée par M. Gilbert SCHUH, il revient immédiatement sur problème de la cantine actuellement mutualisée, sur la commune de Petite-Rosselle. Cette réforme des transports pourrait surcharger cette petite solution de dépannage actuellement limité à 100 élèves sur 120. Ils vont être confrontés à un nombre de demandes de place qui augmente et à la laquelle ils ne pourront pas répondre.
M. Daniel ANTONINI, rappel que cette « cantine » n’en est pas une ! C’est le foyer municipal !
Une cantine existe aux collèges, mais plus en activité car elle n’est plus aux normes.
Le département reste ouvert à toute discussion pour une solution … qui viendra peut-être un jour.
Cette pauvre cantine de Petite-Roselle qui ne reverra certainement pas le jour sous le règne de notre seigneur, mais qui le verra, certainement je suis sûr, avec son futur remplaçant !
Notre seigneur, ajoutera sous couverture d’une pseudo-colère, que les parents d’élèves sont justes pris en otage par les employés de Forbus ! Il y a eu une hué mais bon, il sait encaissé, et à cela il répond, frappant du poing sur la table (Véridique):
« J’en ai marre ! Depuis 1995, il y a que des préavis de guerre … heu de grève »
(DS: pardon j’ai fait un lapsus … exprès !)
Ha, qu’est-ce que j’ai rigolé à cette comédie, surtout quand il rejette la faute sur les prédécesseurs !
Ben oui, tant qu’à faire si on peut mettre tout ça sur le dos des autres !
Mon seigneur ne savait pas répondre à la question ;
– Combien de bus faudrait-il pour régler le problème, demande M.EBRA ?
Mon seigneur ne savait pas, il lui répond « ne pas être dans le transport ».
Cela dit, M. Cassaro a pris la parole et a fait une analyse pragmatique et factuelle de la situation, en a relevé des points faibles, notamment que des parents ont été mis au courant, que depuis la rentrée, de cette suppression. Il est convaincu que la situation aurait été différente, si « les concertations avaient eu lieu dans un sens plus large en amont. »
Mais rien ne semble toucher notre seigneur, qui a répliqué avec un « c’est moi qui commande ! ». Mais notre seigneur, dans sa bonne grâce, accordera à M. Cassaro qu’il a raison, il faut se concerter davantage pour … genre, on évite des situations comme celle-ci.
Arguments face aux contre-arguments !
Petite précision, il y a 180 jours de maintien de salaire en cas de maladie, c’est le texte applicable dans la convention collective des transports urbains, donc applicable dans tous les réseaux de France. Sauf que si tu n’as pas de prévoyance, ben après, il vaut mieux pour toi que ne soit plus malade. C’est du réel mes amis, si tu chopes un cancer, tu finis … dans la précarité !
La directrice n’applique pas la directive européenne des congés payés, car il y a deux procès en cours contre Forbus. Donc face à tous les arguments de nos salariés et les contre-arguments de l’agglo, je vous laisse une lecture qui vous donnera tous les tenants et aboutissants de cet article, on n’est pas ici pour rire, mais pour dire la vérité aussi. Il faut démystifier les « ont-dit ».
– Le communiqué de presse CGT-FO
– L’indice de UTP par rapport au salaire.
Si après cela vous n’êtes pas convaincu des raisons légitimes de la grogne ! Juste taisez-vous !
Vous n’êtes pas à leur place ! Restez ignare, jusqu’à ce que cette mésaventure vous arrive un jour, vous comprendrez alors le cri des salariés FORBUS que l’on cherche à étouffer.
La menace DSP : « Dégageons Forbus … » la solution « Made in Agglo !
Dans ce scénario où chaque idée est plus catastrophique que la précédente, la direction menace de passer la régie en DSP (Délégation de Service Public). Une décision qui fait chavirer 80% des « décidant » de l’avenir FORBUS. Parce que, évidemment pourquoi ne pas vendre le service public à des entités privées pour se débarrasser d’un fardeau ? Un peu comme si tu as fait un gosse, mais le problème, il est moche ! Du coup, tu fais une annonce dans le bottin pour le refourguer à une autre famille ! Une stratégie aussi efficace qu’un pare-brise en carton sous une pluie de grêlons.
Bref, revenons à nos moutons ! … Ha non, c’est nous les moutons ! … Revenons à nos bourreaux !
Jeudi (26/09) au soir, c’est dans une l’atmosphère sinistre, absurde et dérisoire que l’agglomération de Forbach accuse ses propres chauffeurs de manquer de compétences, tout en engageant des sociétés privées pour un montant d’un million d’euros, qui offrent des meilleures conditions sociales et salariales à leurs employés. Bref, on paye le privé à prix d’or, tout en dénigrant les salariés locaux, qui eux réclament seulement de quoi couvrir les lignes sous-traitées.
– Une agglo CONTRE l’idée de faire rouler davantage Forbus,
– POUR l’idée d’être que cette régie soit bazardée au plus offrant !
Et au milieu de ce bazar,
Mme la Marquise, tout va très bien, tout va très … Mal, le château est en feu Madame !
La directrice de Forbus, qui aurait dû être à la barre du navire, mais a préféré prendre un RTT le jour de la rentrée. On dirait que le Titanic fonce droit vers un iceberg, et l’un de ses disciples lui dit :
« Oh ! Madame, un iceberg droit devant ?
Et que Madame répond :
« Désolé le lundi j’ai pétanque, on se voit mardi … ou pas ! »
Ou comme un jour de rentrée pour les élèves, mais … il n’y a pas de profs, t’as un surveillant qui t’accueille !
Mais bon, ce n’est pas comme si le transport scolaire avait besoin de supervision, hein ?
Où est la directrice ? L’absente du dialogue social
La directrice, c’est une apparition jugée selon les échos, aussi rare que la pluie en plein désert. Au cœur de la tempête, cette figure émerge : Madame la Marq … La directrice de Forbus, et désormais l’objet de toutes les critiques. Les grévistes demandent sa démission face à une politique jugée destructrice.
Car oui le but de mettre une capitaine à la barre du navire Forbus, c’est pour qu’on navigue mieux !
Mais là …. On a jeté l’ancre à même le port et on fait des trous dans la coque à coups de tournevis !
Ils ont essayé nos grévistes d’avoir un échange cordial avec elle, mais … Houston on a un problème ! Je parle avec une table en marbre, mais ça m’répond pas !
Certains pointent du doigt son salaire, qualifié de « trop élevé, même indécent ». Pendant que les chauffeurs calculent leurs centimes pour remplir leur frigo, la directrice semble parfaitement à l’aise avec son portefeuille. Loin de la cohue des manifestants, sereine en faisant la sourde oreille aux cris de révolte du peuple. Et tout cela, pendant que les gourous du transport, bien calé au fond de leur trône doré, observent les poches pleines d’or, le reste de la CONTRÉE s’effondrer.
Et maintenant, que va-t-il se passer ?
Ben … Une reine de marbre toujours aussi absente de la réalité, probablement en train de chercher comment privatiser la machine à café de son bureau. Des chauffeurs de Forbus déterminés, les lignes de bus continuent d’être perturbées jusqu’à ce week-end (une reprise ce mardi 01/10/2024) et une colère enfouit en soi, monte en pression, comme une cocotte-minute laissée trop longtemps sur le feu. Et bien sûr, une direction qui réfléchit à « Serait-il censées de mettre du sucre dans une salade verte ».
Le bras de fer ne fait que commencer et la démission réclamée par les grévistes pourrait bien être la mieux venue. Forbus s’affirme ainsi comme le théâtre de l’absurde où chaque acte révèle une nouvelle facette de la comédie humaine. Cette grève, c’est aussi le poids une quinzaine de dossiers prudhommales dans les 10 dernières années. Procès tous remportés par les salariés et leurs revendications légitimes aux décisions bureaucratiques incompréhensibles. La situation ne peut que divertir (ou désespérer) les spectateurs.
Allez, rendez-vous à la prochaine catastrophe, où on espère que l’agglo finira par découvrir que gérer un service public, ça ne se fait pas avec un lance-pierre et une bonne dose de mépris !
Peut-être qu’un jour, cette farce prendra fin et que Forbus retrouvera son chemin vers la raison. En attendant, applaudissons les acteurs de ce drame comique et espérons que les gourous du transport finiront par écouter … enfin, peut-être pas.
David SCHMIDT