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L’affaire Marie-Hélène Audoye, disparue en 1991

Un cold case à la française

Refermée en 2013 sur un non-lieu, l’information judiciaire vient d’être réouverte et confiée au nouveau pôle spécialisé dans les «cold cases» à Nanterre (Hauts-de-Seine). Un espoir pour tenter de savoir ce qui est arrivé à cette jeune fille de 22 ans, disparue en 1991 sur la Côte d’Azur.

Un pôle dédié aux « cold case », les vieilles affaires criminelles non élucidées, ouvre aujourd’hui à Nanterre (Hauts-de-Seine). Un nouvel espoir pour de nombreuses familles concernées par des disparations, comme celle de Marie-Hélène Audoye, qui s’est volatilisée sur la côte d’Azur le 21 mai 1991.

Marie-Hélène Audoye a disparu le 21 mai 1991, il y a 30 ans. Elle s’est volatilisée, sans laisser la moindre trace, sur la côte d’Azur. Représentante en pharmacie, elle avait ce jour-là rendez-vous à Monaco. Depuis la principauté, Marie-Hélène devait se rendre à Briançon (Hautes-Alpes), une route longue et sinueuse. La jeune femme de 22 ans n’a plus donné de nouvelle, et sa voiture n’a jamais été retrouvée.

Un nouveau pôle spécialisé sur ces affaires

Une enquête a été ouverte pour disparition. La police judiciaire s’est finalement vu retirer l’affaire, au profit de la gendarmerie. Léopold Dol, ancien capitaine de gendarmerie, a alors réactivé la thèse d’un crime passionnel. Une piste qui n’a pas abouti, faute de preuves. En 2013, la justice a ordonné un non-lieu, et l’enquête s’est arrêtée. Sa mère et son avocate s’accrochent aujourd’hui à un espoir : une réouverture de l’enquête par le pôle judiciaire chargé d’étudier à nouveau d’anciennes affaires non élucidées.

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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