David SCHMIDTFrance

France: Oui, nous avançons vers une guerre !

Analyse de situation

David SCHMIDT
Il est grand temps que vous osiez parler à haute voix, français de merde qu’il y a dans ce pays !
Des Français de toutes origines confondu ! Pas juste des blancs… Je ne vais pas me faire des amis avec cet article, mais je serai parmi ceux qui tirent la sonnette d’alarme, mais je n’en ai rien à foutre, pour moi le peuple de France se lance tête baissée dans un combat de chiens. C’est vos maitres qui tiennent la laisse ! Vous ne faites qu’obéir à un schéma de violence.

Pourquoi ?

Dans les coulisses du pouvoir, à l’abri de tous les regards et oreilles indiscrètes, nos forces spéciales se préparent. Un scenario que l’on ne voudrait pas se voir réalisé, mais il est bien réel. Pendant des années, les pouvoirs publics ont laissé les mouvances tirées sur la corde sans jamais l’arrêter avec le pied. La France qui a voulu être multiculturelle, payes le prix maintenant d’une politique qu’elle a laissé ce développé d’elle-même, sans être intervenus.

Les religions et groupes d’individus de mêmes origines ne veulent pas partager notre culture et s’isolent dans la leur, avec parfois des dérives. L’excision et les mariages forcés sont des résultantes de l’aveuglement de nos politiques. Les femmes sont malheureusement les grandes perdantes, par la soumission, elles n’auront pas d’autre choix de faire semblant d’être heureuse, sachant qu’une partie d’elle-même est déjà morte.

Le vivre-ensemble.

Plus d’un tiers des Français dit que nous ne partageons plus rien ensemble. Ça veut dire que nous ne pouvons plus envisager de faire des sacrifices si l’autre nous a déjà jugés et si l’autre est vu comme ayant pour seule volonté de détruire nos valeurs et ce que nous sommes.

Une défiance envers les médias car les gens ne font pas l’effort de se documenter. Ils croient ce qu’on vous raconte et se font endoctriner.

C’est sur ce terreau-là que Daesh vient mettre de l’huile sur le feu pour semer le poison de la discorde. Daesh utilise les attentats pour jeter les communautés les unes contre les autres en inoculant le poison de la défiance, qui consiste à voir dans l’autre une menace potentielle. Il y a un risque aujourd’hui de société paranoïaque. Ce poison de la paranoïa est extrêmement nocif, puisqu’à terme, on peut imaginer que des gens échaudés s’en prennent à la population musulmane. Il y a, aujourd’hui, de plus en plus de Français qui ne fait pas la différence entre l’islam et l’islamisme. Si on ne fait plus de différences, on peut en arriver à attaquer une mosquée après des attentats par exemple. Le risque, c’est que des attentats jettent des membres de la communauté musulmane dans les bras d’extrémistes parce que eux-mêmes seraient visés par des gens d’extrême droite. Néanmoins, et c’est rassurant, on n’a pas constaté lors des derniers attentats de montée en puissance de dégradation sur des lieux musulmans.

“Une très grande majorité des Français veut la paix”

On le voit, il y a des ingrédients, mais parler d’une guerre civile imminente où chacun prendrait les armes, c’est fictif. Aujourd’hui on a un peuple français qui, dans sa très grande majorité, veut la paix. Une enquête de l’institut Montaigne auprès des musulmans montre également qu’une grande majorité cherche avant tout à s’intégrer au sein de la République.

La plus grande menace n’est pas celle de la guerre civile, c’est celle de la cohabitation forcée entre des gens qui n’auraient plus rien avoir à faire ensemble.

Maintenir l’unité du pays aurait dû être le combat de la dernière chance pour le président. Car le meilleur moyen de garantir la paix du pays, c’est d’offrir un objectif commun à chacun des Français quelle que soit sa couleur de peau ou son origine. L’objectif du président c’est de maintenir l’unité. Pour éviter la partition, il faut offrir un objectif commun qui réconcilie les Français; Celle d’une guerre pour rétablir la disparité entre riche et pauvre, soumis et insoumis, libéral et extrémiste …

Le gouvernement actuel est une entreprise de propagande qui a utilisé tous les moyens pour faire accepter aux Français ce dont ils ne veulent pas, leur faire croire qu’ils ne sont pas ce qu’ils sont, pour faire que le mal soit bien, le bien-être. Ce qui est le propre des régimes totalitaires.

Le constat est alarmant: la misère s’installe, la précarité sociale, un avenir incertain pour beaucoup de jeunes, un désordre mondial, et sur notre sol, un communautarisme qui se referme sur lui-même, l’insécurité, la voyoucratie, le trafic de drogue à visage aujourd’hui totalement découvert, le trafic d’êtres humains, les clandestins: l’État n’est plus présente nulle part. Si L’État ne reprend pas en main un centimètre carré du territoire français, nous allons vers de graves débordements qui peuvent conduire à la guerre civile demain.

La laïcité en échec total !

La laïcité ne posait plus de problème d’application en France. À ce sujet, depuis un demi-siècle, le conflit entre l’Église catholique et l’État laïque était apaisé. À l’affrontement idéologique, violent et tenace, qui dura du XVIIIe siècle à 1937 entre chrétiens et laïcs pour le contrôle de l’enseignement, a succédé une longue période de réconciliation de 1945 à 2003. Dès lors, la laïcité allait de soi. Cependant, l’arrivée d’une importante population immigrée d’origine musulmane, la revendication rudement affirmée du port du voile dit « islamique » et le refus de suivre les cours d’éducation physique et de biologie par quelques centaines d’élèves ont remis à jour le terme de « laïcité ». L’adoption de la loi du 15 mars 2004 relative à l’application du principe de laïcité, à l’interdiction du port de signes religieux ostensibles dans l’enseignement public, a suscité de nombreuses controverses au sein de la société française entre partisans et opposants à l’élaboration de ce texte. Outre les manifestations d’hostilité dans le monde musulman, ces débats ont montré la nécessité de retrouver les sources de ce concept français et de comprendre son ancrage historique dans la France d’aujourd’hui.

Le temps des ruptures commença avec l’irruption du protestantisme et la conversion d’une forte proportion de la noblesse à la religion réformée. Dès lors, la France va connaître plusieurs décennies d’affrontement religieux, jusqu’à l’édit de Nantes par lequel Henri IV consacrait la liberté du culte aux Protestants. Liberté remise en cause par son petit-fils, Louis XIV, qui révoqua cet édit, persécutant les Protestants du royaume, les forçant à se convertir au catholicisme ou à fuir à l’étranger.

L’histoire montre que la laïcité a cherchée ou a dû s’adapter aux transformations et aux évolutions de la société (régime concordataire en Alsace-Moselle, nouvelles religions, revendications culturelles et identitaires,…) en cherchant à respecter, et à faire respecter, ces principes fondamentaux qui visent à organiser et à conforter le “vivre ensemble” plutôt que de le voir contester ou fragiliser par des revendications communautaires, religieuses ou sectaires.

L’immigration, en soi, n’est ni un danger ni une garantie pour la laïcité. Au sein des différentes populations immigrées, des comportements peuvent se révéler contraires voire hostiles aux règles laïques. D’autres, l’écrasante majorité, s’y inscrivent et parfois les renforcent. Si des inquiétudes naissent, elles résultent des contraintes qui, au sein de tel ou tel culte, de tel ou tel groupe, menacent les libertés individuelles, la liberté de conscience, l’égalité homme/femme ou l’idée d’émancipation en enfermant des citoyen(ne)s dans des racines et des identités figées et exclusives, ou encore tout ce qui vise à remplacer le vivre ensemble républicain par un vivre ensemble où les lieux de culte se substitueraient aux institutions républicaines et où la loi commune serait remplacée par de nouvelles règles propres à tel ou tel groupe – au risque de menacer la paix et la concorde civiles.

Mais l’immigration peut aussi révéler les dangers que la société elle-même fait courir à la laïcité et à l’unité nationale, ainsi en est-il des discriminations à l’emploi ou au logement, des contrôles au faciès, des inégalités sociales et spatiales, du refus ou de l’absence de brassages sociaux, de l’échec scolaire, des assignations identitaires et religieuses, du racisme et de l’antisémitisme…

Les noirs de France sont aussi les grandes victimes …

Un siècle de présence noire en France, les témoignages de la nouvelle génération retracent les combats oubliés et rappellent le paradoxe d’une France à la fois terre de liberté et d’oppression. Mais la jeunesse de France ne peut pas payer les erreurs de nos ainés, elle a seulement le devoir de mémoires pour ne pas oublier et ne pas faire les mêmes erreurs.

Si à Paris, en 1932, il y avait 1400 Japonais SDF, Pourquoi ? La réponse n’est pas à trouver dans l’histoire de l’immigration maghrébine !

Il n’y a aucun rapport entre ces immigrés, si ce n’est qu’ils viennent d’un autre pays pour s’installer en France. Dans l’histoire de l’immigration, il y a toujours le contexte du départ, qui peut être motivé par des raisons économiques ou politiques. La perception dans la société d’accueil n’est pas la même pour un immigré qui va en France ou en Angleterre.

On peut toujours raconter le grand mirage de l’histoire de l’immigration française, c’est très pertinent mais ça a déjà été fait et très bien fait – même si le plus souvent, l’histoire a été racontée à travers le prisme du travail ; on a oublié les combattants, les réfugiés, les enfants, ceux qui sont partis, qui n’ont pas fait souche.

L’histoire coloniale induit une fracture au cœur de l’immigration. Les citoyens, ce qui inclut les hommes, les femmes, ceux qui ont eu la citoyenneté du bout des doigts, les Juifs, les Sénégalais, les Indiens ou les Antillais.

La France avait besoin de bras, à l’inverse d’aujourd’hui, il y a un phénomène d’accélération de la naturalisation. On a besoin de construire, le pays est en mouvement. Entre 1914 et 1918, on compte près d’un million de naturalisations. La loi de 1889 facilite l’octroi de la citoyenneté française, elle aurait pu s’appliquer aux indigènes, qui sont alors majoritaires. Mais non, ce ne sont pas des futurs citoyens, ce ne sont même pas des étrangers ! S’ils étaient des étrangers, ils pourraient être naturalisés mais non, ils vont être exclus du principe de la citoyenneté. Ces gens-là auront un autre statut. Ils sont indigènes. Ils ont tous les devoirs mais aucun droit.

A cela se superpose une vieille et longue histoire française qui s’appelle l’esclavage et qui ne concerne qu’un type de population : tu es noir, tu descends de l’esclave. En 1777, quand la France de l’Ancien Régime fait son grand sondage, qu’elle compte les Noirs pour les contrôler, elle intègre totalement les Noirs des Mascareigne, les îles périphériques des Indes, des Seychelles… La logique est celle de la colorisation de la peau, on n’est pas dans une distinction ethno géographique. Tu es noir, tu es donc contrôlé par la police ; tu es noir, tu as un statut spécifique, je t’interdis le mariage métis : c’est cela qui crée une histoire spécifique. Si on revient aux Noirs de France, on peut dire que la couleur de la peau a produit dans l’histoire des comportements, a produit des regards, a produit des cadres juridiques – quand Bonaparte expulse les Noirs en 1804 ou quand Louis XVI crée une police des Noirs.

Cette couleur a même été revendiquée comme une culture, comme une pensée politique avec des Nardal, Senghor, Césaire… Elle va devenir un emblème politique, le « mouvement noir ou nègre ». Le premier journal anticolonialiste dans les années 30 s’appelle « Le cri du Nègre »… Il y a deux façons de dire que les Noirs de France ont été de la chair à canon, mais c’est une interprétation politique. On peut affirmer qu’ils ont été sacrifiés, parce qu’ils n’ont rien à voir avec un conflit qui opposait des nations hégémoniques en Europe. Mais quantitativement, les régiments sénégalais n’ont pas eu plus de morts que les régiments corses, bretons, occitans. Il n’y a pas une volonté de détruire ou de tuer davantage.

Pourtant, la mémoire collective a retenu cette, parce que dans l’histoire de France, quand vous n’avez pas de place, vous prenez la place qu’il vous reste, celle des victimes de l’histoire. Il faut savoir qu’à cette époque, les Noirs américains viennent en France parce qu’ils sont plus libres qu’aux États-Unis. Ils peuvent boire une bière en terrasse avec une femme blanche, avoir une carrière d’artiste, de boxeur, d’écrivain primé (le premier Goncourt en 1921 à René Maran) … On a le droit d’être un homme ou une femme libre.

Tout ça montre que les lignes de fracture sont complexes. On ne peut pas regarder l’Histoire avec manichéisme (Religion syncrétique fondée par le Perse Mani, où le bien et le mal sont les deux principes fondamentaux). La France, une puissance coloniale qui aurait pu n’être qu’une force d’oppression, a créé en son sein ces années-là un espace de liberté.

La racine du péché qui est dans le cœur de l’homme vient de sa libre volonté.

Du cœur en effet, procèdent à de mauvais desseins; meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, diffamations. Voilà les choses qui rendent l’homme mauvais. Dans le cœur réside aussi la charité, principe des œuvres bonnes et pures, que blesse le péché.

Cette histoire de lutte ne s’est pas écrite, ni dans les mémoires collectives ni dans celles des héritiers de cette histoire, parce que d’une certaine manière, ceux qui ont porté la mémoire de ces gens-là ont assimilé leur place de victime de l’Histoire.

Mais est-ce que cette histoire-là n’a pas été oubliée précisément parce que si, sur le papier, on est tous égaux, les Noirs sont cependant toujours victimes de discrimination !

Une petite parabole pour vous répondre.

Emmené votre petit garçon à la Cité de l’immigration, ce prétendu musée qui nous raconte une jolie histoire qui n’a jamais existé. Si vous voulez raconter l’histoire de France à un enfant, il faut l’emmener un peu à côté, Porte Dorée, devant un immense mur qui doit faire à peu près 40 mètres de long sur 15 mètres de haut et sur lequel sont peintes des fresques. Il y a les noms de tous ceux qui ont colonisé pour la France.
Vous savez qui est le premier ? C’est Godefroy de Bouillon, roi de Jérusalem, en l’an 1000…

Les hommes politiques, de droite comme de gauche, vous disent : « C’est très difficile de faire émerger la diversité dans les partis. » C’est leur phrase-clé pour expliquer pourquoi leur formation est composée d’hommes blancs. Je leur demande pourquoi ils ne sont pas capables de faire ce que les politiques ont fait il y a un siècle : élire un vice-président de l’Assemblée nationale noir (Gerville Réache). Ils parlent de laïcité, mais le premier homme musulman élu au sein de la République est entré en djellaba au sein de l’Assemblée nationale française et à l’époque, ça n’a choqué personne. Est-ce que vous voyez combien nous avons régressé ! Il faut du temps pour faire avancer l’opinion ? Mais ce sont les politiques qui ont fait régresser l’opinion, parce qu’ils n’ont pas le courage de leurs aînés.

Difficile de faire élire des élus de la diversité ?

Mais Monnerville [ancien président du Sénat] s’est fait élire ! Il faut en permanence se battre contre nos propres élites. Sous la direction de jougs et dogmes Francs-Maconique et mouvance sioniste individualiste et lobbyistes. Les minorités de France n’auront guère de succès que si l’on s’allie tous ensemble à faire valoir notre vivre ensemble et en éliminant tous ceux qui détruisent notre maison, la maison France.

David SCHMIDT

David SCHMIDT

Journaliste reporter sur Davidschmidt.fr. Chroniqueur radio sur Form.fr.

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